Violences sexuelles : le Sénat sanctionne l’utilisation de la «drogue du viol»

Violences sexuelles : le Sénat sanctionne l’utilisation de la «drogue du viol»

Ce jeudi, lors de l’examen du projet de loi sur les violences sexuelles et sexistes, le Sénat a adopté un amendement du gouvernement qui punit le fait d’administrer à une personne une substance de nature à altérer son discernement dans le but d’une agression sexuelle ou d’un viol.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« GHB, « drogue du violeur », ou plus largement le « fait d’administrer ou de tenter d’administrer à son insu à une personne une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle » est désormais sanctionné… C’est l’objet d’un amendement adopté par le Sénat ce jeudi, lors de la reprise de l’examen du projet de loi sur les violences sexuelles et sexistes. « La drogue du viol n’est pas prise en compte dans le droit actuel » a mis en avant Marlène Schiappa, la secrétaire d’État à l’égalité entre les hommes et les femmes insistant sur le caractère prémédité et « la dangerosité pour la santé et la sécurité de la victime » de l’utilisation de ces substances.

L’emploi du GHB devient une circonstance aggravante lors d’une agression sexuelle ou d’un viol. Par ailleurs, l’utilisation ou la tentative d’utilisation de la drogue du violeur est également un délit à part. C'est-à-dire même si l’auteur n’a pas commis de viol ou d’agression sexuelle. Des faits punis de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. S’ils sont commis sur un mineur de quinze ans ou une personne particulièrement vulnérable, la peine est de sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. 

Dans la même thématique

Strasbourg : European Parliament session
6min

Politique

Européennes 2024 : que disent les derniers sondages sur les tendances ?

Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.

Le