Après Eastern Boys et Les Revenants, le réalisateur français Robin Campillo a fait sensation avec un nouveau long métrage à la thématique très puissante : la lutte contre le sida

120 battements par minute a enflammé la Croisette

Le film de Robin Campillo a été projeté en avant-première à l'occasion du festival de Cannes le samedi 20 mai 2017. Les critiques étaient pour la plupart dithyrambiques. 120 battements par minute est, de l'avis de la majorité des spécialistes, un film poignant qui a bouleversé les festivaliers.

Certains prédisaient avant même la cérémonie de clôture le 28 mai 2017, qu'il recevrait la récompense ultime, la Palme d'or.  La réalisation, la mise en scène, le jeu des acteurs, parmi lesquels Adèle Haenel, Nahuel Pérez-Biscayart ou encore Arnaud Valois ont été encensés. C'est finalement le Grand Prix du 70ème  Festival de Cannes que le film a reçu.

 Preuve de sa qualité , le film de Robin Campillo est nommé 13 fois à la 43e cérémonie des César qui aura lieu le 2 mars 2018.

Un film sur les débuts de la lutte contre le sida

120 battements par minute suit les actions des militants de ActUp Paris, branche française de l'association américaine, depuis sa fondation en 1989. Les militants, jeunes et séropositifs pour la plupart ont mené les vraies premières actions de prévention à une époque où la maladie était encore tabou et surtout très méconnue. Au début des années 90, le message véhiculé était toujours celui d'une maladie "réservée" aux hommes homosexuels.

Vidéo du jour :

Le scénario se penche sur le destin de Nathan (Arnaud Valois), un jeune activiste embarqué dans cette lutte contre les idées reçues aux côtés de Sophie (Adèle Haenel) et de Sean (Nahuel Pérez-Biscayart), un jeune homme séropositif. Leur objectif : alerter les médias, réveiller les consciences de la population, faire de la prévention, et lutter contre la main mise de l'industrie pharmaceutique sur les traitements.

Si vous ne l'avez pas encore vu, on vous invite à le faire de toute urgence !