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Kylian Mbappé tapant dans la main d'une Pussy Riot, l'autre image de la finale de la Coupe du monde

Quatre membres des Pussy Riot, un groupe russe de punk rock féministe, ont brièvement interrompu la finale de la Coupe du monde France-Croatie. L'une d'entre elles a tapé dans les mains de Kylian Mbappé et l'image est devenue virale.

Marianne Enault , Mis à jour le
Kylian Mbappé a tapé dans la main de l'une des membres des Pussy Riot.
Kylian Mbappé a tapé dans la main de l'une des membres des Pussy Riot. © Reuters

L'image a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. On y voit Kylian Mbappé, le chouchou de l'équipe de France, taper dans les mains d'une femme ayant envahi le terrain. Dimanche lors de la finale de la Coupe du monde , France-Croatie, quatre personnes, dont au moins une femme, ont brièvement interrompu le match à la 53e minute en courant sur la pelouse. Avant d'être fermement évacuée par les services de sécurité russes, une femme, vêtue comme ses camarade, d'un costume-cravate, a eu le temps de faire un "high five" (littéralement, "tape m'en 5") avec la star française.

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L'action a été revendiquée par les Pussy Riot sur leurs comptes Facebook et Twitter. Et largement commentée dans le monde entier, certains internautes y voyant le cliché "iconique" de cette Coupe du monde.

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Elles avaient été condamnées en 2012 à deux ans de camp de travail

"Bonjour à tous depuis le terrain de Luzhniki, c'est cool ici!", ont-elles ainsi écrit. Les Pussy Riot, à l'origine trois jeune femmes désormais rejointes par plusieurs militants, sont connues depuis qu'en 2012, année de la précédente élection présidentielle russe, elles avaient été arrêtées pour avoir "profané" la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou au cours d'une "prière punk" qui critiquait ouvertement le président russe. 

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Leur condamnation à deux ans de camp de travail pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse" avait provoqué une vague de protestation dans les pays occidentaux. Deux d'entre elles ont effectué la quasi-totalité de leur peine avant d'être amnistiées fin 2013 par Vladimir Poutine à la veille des JO de Sotchi. Elles dénoncent toujours depuis l'oppression politique et la censure en Russie.

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