Les pâtes à tartiner contiennent des substances polluantes

Des substances polluantes, nocives pour la santé, ont été trouvées dans les graisses végétales et le cacao.

"Plus le poids est faible, plus les enfants atteignent et dépassent rapidement la limite de sécurité"
"Plus le poids est faible, plus les enfants atteignent et dépassent rapidement la limite de sécurité" ©AJ PHOTO / BSIP

Composées pour la plupart à moitié de sucres, et d'un cinquième d'huile de palme, les pâtes à tartiner sont régulièrement montrées du doigts par les diététiciennes et écologistes. On les sait mauvaises pour la ligne, et mauvaises pour l'environnement. Un enquête de Test Achats, publiée lundi 3 septembre, donne une troisième raison d'éviter les pâtes à tartiner pour le petit-déjeuner des bambins : elles peuvent contenir des substances nocives.

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Plaidoyer pour une réglementation plus forte

L'enquête porte sur 25 pâtes à tartiner, qu'elle ne nomme pas. Mais elle a découvert que certains ingrédients composant la pâte incontournable des petits déjeuner contiennent des substances polluantes «susceptibles de comporter des risques pour la santé». Il peut s'agir du 3-MCPD ou des esters glycidyliques (GE).Test achat a retrouvé des traces de ces composants dans 24 des 25 pâtes à tartiner testées, et cela concerne aussi certaines marques ne contenant pas d'huile de palme.

Les esters glycidyliques (GE) sont potentiellement cancérigènes et peuvent altérer notre matériel génétique. Les 3-MPCD peuvent quant à eux porter atteinte aux reins et à la fertilité masculine. Ils menacent principalement les enfants de moins de dix kilos : «Plus le poids est faible, plus les enfants atteignent et dépassent rapidement la limite de sécurité».

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Ceci dit, ces composants trouvés dans les pâtes à tartiner restent sous la limite légale. Mais c'est aussi cette limite que Test Achats remet en question: «Nous plaidons en faveur de limites européennes plus strictes, comme celles qui existent pour l'acrylamide». Au printemps 2018, l'Union européenne avait voté pour des règles plus strictes contre cette autre substance cancérigène pouvant se former à la cuisson des frittes et du pain.

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