PARIS - Bien décidée à rendre plus respirable l'air du métro, où les concentrations de certaines particules fines dépassent parfois celles en extérieur, la région Île-de-France a voté un plan d'un million d'euros en juin dernier.
En partenariat avec la RATP, la SNCF et Airparif, la région vient maintenant de sélectionner cinq projets -parmi 17- qui seront testés avant la fin de l'année, révèle ce 16 septembre le Journal du Dimanche avant l'officialisation de cette liste mercredi.
Sur les cinq propositions, trois seront testées en situation réelle. Comme celles d'Air Liquide et Suez qui misent sur des purificateurs électrostatiques par ionisation positive (qui permettent de capter les particules sur une plaque installée sur le plafond ou le quai) à Châtelet (ligne 4), Franklin-Roosevelt (ligne 1) et Avenue-Foch (RER C).
L'entreprise Starklab a elle envisagé un traitement de l'air par filtration humide, permettant aux particules d'être emprisonnées dans de l'eau glycolée. Ces trois méthodes seront évaluées sur une période de trois à six mois, et les conclusions seront rendues à l'automne 2019, précise le journal.
Les deux derniers projets proposent eux de récupérer les particules au plus près de leur source: les systèmes de freinage. La société Sicat va installer des panneaux piégeant les particules le long des quais et la start-up Tallano mettra en place, sur des rames sans passagers dans un premier temps, de petites turbines aspirant les particules non loin des freins.
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