D’atroces douleurs pendant les règles ? Elle a connu ça, comme tant d’autres femmes. « Ma gynéco, qui me suivait depuis l’adolescence, me disait : "C'est normal". En fait, ce n'est pas normal », rappelle Lorie dans une interview filmée pour « Konbini ». C’est quand elle a dû se faire opérer d’urgence après une grossesse extra-utérine que la jeune femme de 36 ans a appris qu’elle souffrait d’endométriose. « C'est après cette opération-là, quand je suis revenue dans ma chambre, qu’on m'a dit tout simplement : « Voilà, tu as de l'endométriose. Tu as 36 ans aussi et il serait pas mal d'aller congeler tes ovocytes », se souvient-elle. Des annonces en rafale qui ont bouleversé le quotidien de la chanteuse.

 
« Mon rêve c'était d'avoir un bébé à 27 ans. »

Lorie profite également de cette interview pour revenir sur son désir d’enfant. « Moi, je m'étais dit, mon rêve c'était d'avoir un bébé à 27 ans. Mes parents m'ont eue à 27 ans, je trouvais que c'était un âge idéal. La vie a fait que je n'avais pas trouvé la bonne personne. La vie a fait que j'ai eu une très belle carrière et parfois j'ai fait certains choix. Et la vie passe tellement vite et aujourd'hui, je n'ai pas envie de ne pas être maman », poursuit-elle.

 
Pour rappel, la congélation des ovocytes - également appelée vitrification ovocytaire - est autorisée en France depuis 2011 mais uniquement pour les femmes qui suivent un traitement médical ou qui souffrent de pathologies altérant la fertilité, comme nous vous l’expliquions ici. Lorie explique qu’elle n’est « pas assez atteinte » au regard de la loi et qu’elle a donc pris la décision de se rendre en Espagne pour faire congeler ses ovocytes. Elle raconte ensuite les piqûres d’hormones, le moral qui se fait la malle et qui revient, les examens médicaux à répétition. « J’ai décidé d’en parler aujourd’hui car je me suis rendue compte qu’il y avait énormément de femmes qui étaient dans le même cas que moi. Et que c’est un sujet qui reste encore tabou », ajoute-t-elle à « Konbini ».
 
Enora Malagré, Laëtitia Milot, Julia Paredes des « Anges »,  et désormais Lorie : autant de témoignages forts qui incitent à briser le tabou de l’endométriose, et on ne peut que s’en réjouir !