De nombreuses françaises portent régulièrement du vernis à ongles sans savoir que les produits qu’elles ont au bout des doigts sont hautement toxiques. En effet, les solvants employés par la plupart des marques de cosmétiques sont hautement irritants. Décryptage.

 

Des produits hautement toxiques

Parer ses ongles de couleurs chatoyantes est une pratique extrêmement répandue qui existe depuis plus de 3 000 ans. Mais si les produits utilisés au fil des siècles étaient généralement d’origine naturelle, les vernis à ongles actuels, dont la composition a été hautement influencée par celle des peintures de voiture, contiennent des solvants hautement irritants et de nombreuses substances toxiques. Ceux-ci doivent posséder différentes propriétés : tenir longtemps, être brillants et surtout faciles à étaler, et cela implique l’utilisation de différents types de substances.

Pour cela, la plupart des fabricants de vernis utilisent de la nitrocellulose, inflammable, pour produire un film sur l’ongle, des résines pour la brillance, des plastifiants pour que sa texture reste fluide, des pigments synthétiques pour la couleur et des solvants pour faciliter son application.

Les substances toxiques contenues dans le vernis à ongles

80 % des Françaises mettent du vernis à ongles, sans savoir qu'elles ont des substances toxiques au bout des doigts

Publiée par Konbini news sur Samedi 15 septembre 2018

 

4 françaises sur 5 portent régulièrement du vernis à ongles

Si environ 80 % des françaises affirment porter régulièrement du vernis à ongles, elles sont nombreuses à ignorer que les produits qu’elles utilisent sont généralement composés de substances toxiques. En plus de celles-ci plus haut, on retrouve également du toluène, irritant pour la peau, les yeux et le système respiratoire, du dibutylphtalate, placé sur la liste des perturbateurs endocriniens, ou encore du formaldéhyde, cancérigène.

Pire encore, certaines marques de vernis à ongles grand public utilisent également des parabens, du xylène et du colophane (irritants) ou du camphre (provoquant des maux de tête chez certaines personnes). En 2016, une étude a même démontré que les produits dits « naturels » ou « bio », s’ils se révélaient moins nocifs, contenaient également certains perturbateurs endocriniens.

Pour limiter les risques, il est conseillé d’appliquer le vernis à ongles à l’extérieur, de ne pas le garder plus d’une semaine (afin d’éviter la diffusion des substances toxiques à l’organisme) et d’utiliser du dissolvant naturel.

© Suzy Hazelwood – Pexels
S’abonner
Notifier de
guest

1 Commentaire
Le plus populaire
plus récent plus ancien
Inline Feedbacks
View all comments
chris
chris
4 années

c’est déja bien connu comme risques professionnels par les esthéticiennes ! : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=396