URGENCE - Sauvons Asia Bibi de la peine de mort

URGENCE - Sauvons Asia Bibi de la peine de mort

Lancée le
8 octobre 2018
Adressée à
Instances Internationales et
Victoire
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par SOS Chrétiens d'Orient

Ce lundi 8 octobre, la Cour suprême du Pakistan a entendu le dernier appel d’Asia Bibi. Le jugement est en suspens. Nous demandons son acquittement.

En 2009, Asia Bibi mère chrétienne de cinq enfants, prématurément accusée de blasphème contre le prophète Mahomet, a été condamnée à la peine capitale par pendaison, au Pakistan. Depuis, elle croupit dans le couloir de la mort à la prison de Sheikhupura, dans la province du Penjab. Coupée de son mari et de ses enfants, elle crie son innocence du fond de sa cellule sans fenêtre.

« Je vous écris du fond de ma prison à Sheikhupura, où je vis mes derniers jours, peut-être mes dernières heures. C’est ce que m’a dit le tribunal qui m’a condamné à mort. J’ai peur, j’ai peur pour ma vie, pour celle de mes enfants et de mon mari qui souffrent. A travers moi, toute ma famille a été condamnée. Je m’appelle Asia Bibi. Je suis une fille de rien comme on dit ici. Une simple paysanne. Je n’ai jamais tué, jamais volé ; mais pour la justice de mon pays, j’ai fait bien pire. Je suis une blasphématrice. Je suis chrétienne, je crois en mon Dieu. Mais chacun doit être libre de croire en qui il veut. Je voudrai enfin m’expliquer, crier la vérité. »

Ressource naturelle indispensable à la vie, l’eau est aujourd’hui synonyme de mort pour Asia Bibi. Ce jour-là, terrassée par la chaleur, Asia Bibi commet l’irréparable en buvant de l’eau dans un puits, supposé réservé aux musulmans. Parce qu’elle est chrétienne, ses collègues l’accusent de souiller l’eau du puits, de la rendre impure. « Pauvre chienne, sais-tu que ton Jésus est un bâtard ? » Sans faillir, elle tient tête à ses voisines à ses dépens. « J’ai foi en ma religion. Qu’a fait votre prophète pour sauver les hommes ? Pourquoi devrais-je me convertir ? Je pense que Jésus aurait un point de vue différent de celui de Mahomet sur la question de la pureté de l’eau. » Scandalisée par cette réponse, ses voisines l’accusent de blasphème. Elle est jetée en prison.

Depuis la promulgation de la loi sur le blasphème par la République islamique du Pakistan, en 1986, une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de la tête des minorités religieuses, déjà discriminées.

La section 295-C du Code pénal pakistanais (PPC) stipule entre autre : « Quiconque par des mots, à l'oral ou à l'écrit, soit par représentation visible ou par imputation, sous-entendu ou insinuation, directement ou indirectement, souille le nom sacré du Saint Prophète Mohamed (paix soit sur lui) sera puni de mort, ou d'emprisonnement à vie, et sera également passible d'amende ».

1.000 cas de blasphème ont été enregistrés, 50 personnes ont été tuées sans procès par la foule, 40 personnes sont actuellement dans le couloir de la mort ou sont emprisonnées à vie.

Violence populaire, accusations de blasphème infondées, conversions forcées à l’islam sont monnaie courante. Pourtant, le Pakistan a ratifié en 2010 la Déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international sur les droits civils et politiques garantissant le droit de pratiquer sa religion et celui d’exprimer ses opinions sans être inquiété.

La violation de cette Déclaration a été mise en lumière par Audrey Gaughran, chargée des questions relatives aux enjeux internationaux à Amnesty International, le 21 décembre 2016 : « Il existe un ensemble de preuves accablantes montrant que les lois pakistanaises sur le blasphème violent les droits humains et encouragent les gens à rendre la justice eux-mêmes. Quand une personne fait l’objet d’accusations, elle se retrouve piégée dans un système qui lui offre peu de protection, où elle est présumée coupable et qui ne la met pas à l’abri de ceux qui veulent utiliser la violence. »

En mai 2018, le président de la Cour suprême pakistanaise, plus haute institution judiciaire, s’est publiquement engagé à prendre en charge son dossier. « Tenez-vous prêt, je vais bientôt régler cette affaire et je présiderai moi-même l’audience. » Nouvelle accueillie avec beaucoup de joie par les membres de sa famille.

L’avenir du dossier de Asia Bibi est incertain, spécialement depuis l’élection de Imran Khan au poste de premier ministre le 25 juillet 2018. Connu pour ses thèses religieuses extrémistes, il a clairement pris position en faveur de la loi sur le blasphème. « Aucun musulman ne peut se dire musulman s'il ne croit pas que le prophète Mahomet est le dernier prophète. » Quelques heures à peine après sa victoire aux élections législatives, il a déclaré que sa forme de gouvernement préférée est « l’État islamique tel qu’établi par le prophète Mohammed à Médine. »

Les chrétiens du Pakistan sont inquiets et se préparent à un durcissement politique contre les minorités du pays.

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Combien de jours encore pourrait-elle vivre ? Deviendra-t-elle la première femme pendue pour délit de blasphème ?

Un nouvel espoir apparaît. Votre clic peut changer son avenir. Vous êtes sa voix face aux instances internationales.

Un miracle est possible. Signez la pétition aujourd’hui ! Mobilisez votre entourage !

« Cela lui donne un grand soutien émotionnel de savoir que ses frères et sœurs en Christ dans le monde entier prient pour elle, défendent ses intérêts et tentent de garder l’attention internationale concentrée sur l’affaire. » Message d’Asia Bibi, transmit par sa famille au chrétiens du monde.

Victoire

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Décisionnaires

  • Instances Internationales
  • gouvernement pakistanais