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Le gouvernement présentera « dans quelques semaines » un « mécanisme détaillé » visant à lutter contre le phénomène « scandaleux et injustifiable » des inégalités salariales entre hommes et femmes, a annoncé ce dimanche la ministre du Travail Muriel Pénicaud.
Le principe d'un tel dispositif a été acté dans la loi avenir professionnel, adoptée par le Parlement pendant l'été, mais ses modalités pratiques doivent encore être précisées, a indiqué Muriel Pénicaud, invitée de Questions politiques sur France Inter/Franceinfo/Le Monde.
.@murielpenicaud Aujourd'hui les femmes à travail égal ont 9% d'écart de salaire" pic.twitter.com/mUwQ2gcklK
— France Inter (@franceinter) 14 octobre 2018
37 % d'écart à la retraite
.@murielpenicaud Aujourd'hui les femmes à travail égal ont 9% d'écart de salaire" pic.twitter.com/mUwQ2gcklK
— France Inter (@franceinter) 14 octobre 2018
« Dans quelques semaines, je vais annoncer le mécanisme qui a été défini par la loi, mais (de manière) détaillée », afin de « réussir cette égalité hommes-femmes », a précisé la ministre. À travail égal, les femmes sont rémunérées environ 9 % de moins que les hommes et l'écart atteint 25 % pour l'ensemble d'une carrière, et même 37 % au moment du calcul de la pension de retraite, a souligné Muriel Pénicaud.
« C'est absolument scandaleux et injustifiable dans une République sociale qui dit liberté, égalité fraternité », a-t-elle commenté. Selon une source syndicale interrogée en août par l'Agence France-Presse, le gouvernement envisagerait d'obliger les entreprises non seulement à mesurer les écarts de salaires, mais aussi à rendre des comptes en matière d'augmentations et de promotions.
Menace de sanctions financières
Ces différents critères seraient notés sur un total de 20 points et les entreprises obtenant moins de 15 pourraient être sanctionnées, avait détaillé cette source. Le gouvernement avait annoncé dès le mois de mars son intention de créer un indicateur pour mesurer ces écarts de salaires à partir de 2019 et pousser les entreprises à les réduire, avec la menace de sanctions financières à horizon 2022 pour les plus récalcitrantes.
À lire aussi La nouvelle inégalité des sexes
Muriel Pénicaud avait confié en mai une mission à Sylvie Leyre, DRH France du groupe industriel Schneider Electric, pour définir la « méthodologie » de cette mesure.
Et donc de nouveaux impôts !
A tel point que je me suis demandée, sans le vouloir, si la nouvelle meilleure pâtissière avait été choisie parce qu’elle était exceptionnelle ou parce qu’elle était une femme !
Encore un coup de bâton sur les entreprises ! On ne peut admettre cette ségrégation salariale, mais il faut donner aux entreprises le temps d'opérer les ajustements nécessaires, sinon elles n'ont plus qu'à fermer leurs portes. Ou alors alléger à titre compensatoire leurs impôts, mais la, on entre dans le domaine du rêve...
Nous sommes en 2018 et...
La question est encore d'actualité ?