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A Paris, à Lyon ou à Angers, des citoyens appellent à « changer le système, pas le climat »

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi un peu partout en France au nom de la lutte contre le réchauffement climatique.

Le Monde

Publié le 13 octobre 2018 à 15h52, modifié le 15 octobre 2018 à 08h43

Temps de Lecture 5 min.

Manifestation contre le changement climatique, à Paris, le 13 octobre.

« Il est encore temps. » Derrière cette banderole, plusieurs dizaines de milliers de personnes – 100 000 selon les organisateurs – ont manifesté samedi 13 octobre dans toute la France au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Un mois après la mobilisation inédite du 8 septembre, dans la foulée de la démission de Nicolas Hulot, de simples citoyens appelaient de nouveau à défiler, demandant aux associations et aux partis politiques de se placer en fin de cortèges.

A Paris, le rassemblement a réuni 14 500 personnes, selon le comptage indépendant fourni par le cabinet Occurence à un collectif de médias, dont Le Monde. C’est moins que le 8 septembre, lorsque la mobilisation pour le climat avait réuni dans la capitale 50 000 personnes selon les organisateurs, 18 500, selon la préfecture de police. Au moins 10 000 personnes ont défilé à Lyon, soit autant qu’il y a un mois selon la préfecture du Rhône, et près de 10 000 également à Grenoble. Près de 80 manifestations étaient prévues dans le pays, y compris dans de plus petites villes comme Dijon, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, Auch ou Angers.

Place de l’Opéra à Paris, les banderoles « Changeons le système, pas le climat » et « Chaud devant » ont repris du service, pour défiler jusqu’à la place de la République. « Plus on est nombreux, plus on peut peser sur les politiques publiques », avance Sylvaine Deport, 70 ans, venue de la région parisienne. Capucine et Aurélien, 35 ans, défilent avec leur fille de 3 ans sur les épaules et un bébé de 3 semaines, emmailloté en écharpe. « On n’a pas l’habitude de manifester, mais cette cause nous tient à cœur », disent-ils.

Un appel à passer à l’action

Comme en septembre, quand un jeune Parisien, Maxime Lelong, avait pris l’initiative d’appeler à descendre dans la rue après la démission inopinée de Nicolas Hulot du poste de ministre de la transition écologique, ces marches sont organisées par des particuliers, avec le soutien d’associations.

Sous les mots d’ordre « plus qu’une marche pour le climat » et « il est encore temps », ce mouvement citoyen espère dégager « un message clair qui soit audible pour tous » en faveur de l’environnement et encourager le passage à l’action, dit une des bénévoles chargés de la coordination, Danièle Migneaux. A Paris, en plus de la marche, un « village des initiatives » était organisé samedi après-midi place la République.

Hors de France, des marches devaient avoir lieu à Genève, à Luxembourg, à Namur, à Montréal et à Montevideo, selon les organisateurs. D’autres actions devaient se dérouler à l’étranger à l’initiative de l’association 350.org. Au Japon ou encore en Australie, des copies du dernier rapport du GIEC, paru en début de semaine, devaient être distribuées à des élus. Dans ce rapport de quatre cents pages, les experts du climat de l’ONU appellent le monde à engager des transformations « rapides » et « sans précédent », s’il veut limiter le réchauffement à 1,5 °C.

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