Festival afro-féministe : quelle réponse juridique ?

L'organisation d'un événement "réservé aux non-Blancs" est-elle compatible avec l'État de droit français ? Entretien avec l'avocate Naïma Moutchou.

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L'avocate Naïma Moutchou a plaidé en 2014 le premier dossier judiciaire dans lequel le « racisme anti-Blanc » a été reconnu comme une circonstance aggravante. 
L'avocate Naïma Moutchou a plaidé en 2014 le premier dossier judiciaire dans lequel le « racisme anti-Blanc » a été reconnu comme une circonstance aggravante.  © DR

Temps de lecture : 3 min

La polémique entourant la tenue, fin juillet, d'un événement afro-féministe dont certains ateliers seront réservés aux « non-Blancs » ne s'éteint pas. Après la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et la Ville de Paris, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) a dénoncé « l'organisation d'un festival comportant des espaces en non-mixité fondés sur la race ». Le collectif Ni putes ni soumises a embrayé en soulignant la contradiction de la démarche des organisateurs : « On n'est pas féministe pour exclure », souligne le collectif dans un communiqué.

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Commentaires (7)

  • guy bernard

    Jeune, j'ai eu un mal de chien à me faire admettre dans une boîte de jazz à Philadelphie.
    il a fallu que je plaide que j'étais français et amateur, avec des références qui les avaient estomaqués.
    je me suis ensuite interrogé sur ces ségrégations et ai compris la nécessité d'avoir des "passeurs".
    pour permettre à la culture noire d'évoluer, le combat est une arme moins efficace qu'un passeur comme Gershwin ou Elvis dans la musique, et peu importe le jugement sur eux.

  • robert38

    Celui qui me traite de petit cul blanc, au tribunal dard-dard !

  • Firetiger

    C'est qu'il a fallu la polémique pour interdire ce qui n'aurait jamais du être autorisé