Publicité

Ces trois étudiants-entrepreneurs sont les “pépites” de l’année 2018

Ce lundi 10 décembre, ont eu lieu les Assises Régionales de l’Entrepreneuriat Étudiant à Paris. L’occasion de revenir sur les trois lauréats du Prix PÉPITE qui récompense chaque année les meilleurs projets innovants d’étudiants et de jeunes diplômés.

13605_1544455822_sans-titre-1.png
Barnabé Chauvin (CogniMap), Lauriane Renaud (µP) et Solène Seilerre (Cozy Corner) avec sa coéquipière Marine Gérard, sont les trois lauréats du Grand Prix PEPITE 2018. (MESRI / Guillaume Bonnefont)

Par Amélie PETITDEMANGE

Publié le 10 déc. 2018 à 16:34Mis à jour le 10 déc. 2018 à 16:49

En novembre dernier, les pôles PEPITE qui accompagnent les étudiants porteurs d’un projet entrepreneurial dans toute la France ont désigné 54 lauréats. Parmi eux, trois ont reçu le Grand Prix PEPITE : Barnabé Chauvin, Lauriane Renaud et Solène Seiler. Ces entrepreneurs de moins de 28 ans ont reçu 20.000 euros chacun pour développer leur startup.

Solène Seilerre donne vie au mobilier sur le point d’être jeté avec sa startup Cozy Corner

Solène Seiler, diplômée d’un MBA Communication et Marketing Stratégique à l’Efap a créé sa startup Cozy Corner l’année dernière. Membre du pôle PEPITE Ile-de-France, elle travaille ? en équipe avec Marine Gérard, issue de la même formation.

Leur crédo ? Donner une seconde vie au mobilier, à la décoration et à la vaisselle provenant des professionnels. Chaque année, 2,7 millions de tonnes de mobiliers et de décorations encore en bon état sont envoyées à la déchèterie par les hôtels, commerces et restaurants.

Publicité

Le Cozy Corner organise des ventes éphémères ouvertes au grand public afin de les revendre à bas prix. Une solution qui séduit les professionnels débarrassés de la logistique et du coût d’une déchetterie, comme les étudiants et autres populations qui veulent acheter leur matériel moins cher.

Barnabé Chauvin  a fondé CogniMap, solution de création automatique de contenu pour les entreprises

Barnabé Chauvin, étudiant à CentraleSupélec, a créé CogniMap en 2017 avec trois autres étudiants. La startup a grandi au sein du pôle PEPITE Bretagne-Pays de la Loire. Grâce à l’intelligence artificielle, CogniMap offre aux entreprisesune solution de RapidLearning leur permettant de créer en quelques minutes des formations à partir de documents existants (pdf, Power Point, documentation …).

La plateforme permet ainsi de gagner du temps, en automatisant certaines étapes fastidieuses de la création de contenus pédagogiques. Les connaissances internes à l’entreprise sont ainsi accessibles à tous les employés actuels et futurs plutôt que d’être disséminés et perdus aux fils des années et des départs.

Lauriane Renaud développe µP, technologie pour quantifier les micropolluants dans l’environnement

Lauriane Renaud, diplômée de l’Université de Strasbourg en Master de Biologie Végétale, fait partie du pôle PEPITE Grand Est. Son objectif est de mieux aborder la problématique des micropolluants. Ces résidus de médicaments, pesticides ou encore insecticides ont des impacts négatifs sur l’écosystème et sur notre santé.

Pour ce faire, elle a lancé le projet µP, une technologie pour quantifier les polluants dans l’eau et l’environnement. La jeune biologiste veut  développer à partir de ses recherches des kits de détection à usage unique,simples et abordables permettant de détecter ces petites molécules dans l’environnement.

Depuis la création du Prix en 2014, 200 lauréats ont créé leur entreprise. Pour cette édition, seuls les étudiants et jeunes diplômés bénéficiant ou ayant bénéficié du statut national d’Étudiant-Entrepreneur étaient autorisés à concourir.

Publicité
Les chiffres de l’édition 2018 :
81 : nombre de candidats
24 ans : âge moyen des participants
60% : part des lauréats qui étaient étudiants, contre 40 % de jeunes diplômés.
22% : part des lauréats en doctorat ou en master
45% : part des lauréats qui sont ingénieurs (15% sont diplômés d’écoles de commerce)
34% : représentation des femmes parmi les lauréats. En 2017, elles étaient 17%.
77% : ratio des projets qui ont été menés en équipe
45% : part des projets « non technologiques », contre seulement 28% en 2017. Les projets présentent de plus en plus d’innovations d’usage et   sociales visant à améliorer le quotidien de tous.

Amélie Petitdemange

Publicité