Comment être plus productif ? 8 conseils d’organisation… sans pression


Aujourd'hui, je vais vous parler de productivité… mais pas n'importe laquelle. Pas la productivité qui consiste à s'imposer un rythme fou en publiant tous les jours. Nous vivons dans une société qui encourage souvent une course folle à l'hyperactivité : être plus productif, optimiser son temps pour ne pas perdre une seule seconde même quand il s'agit de ses loisirs, remplir chaque moment d'oisiveté par des activités constructives…

Ce n'est pas de cette productivité que je veux vous parler mais plutôt de celle qui permet de s'épanouir dans le blogging sans se laisser envahir, sans se laisser dévorer par l'impression de devoir être présent tout le temps... et d'être tout le temps au top !

1. Bien dans votre environnement

Être plus productif dans le blogging, c'est d'abord créer les conditions favorables dans lesquelles vous vous sentez bien, serein, avec le moins d'interruptions possibles.

C'est souvent quelque chose de très personnel : certains préféreront écrire assis en tailleur sur leur lit, d'autres bien installés dans leur canapé avec des coussins moelleux, sans parler de ceux qui préfèrent être assis à un bureau pour se concentrer plus facilement.

Quelles que soient vos préférences, imaginez cet espace qui va vous apporter de la tranquillité et vous permettre de vous libérer l'esprit pour écrire. Cet apaisement intérieur est un bon point de départ pour être plus productif.

Un environnement cosy
Un environnement cosy

2. Apprenez à vous faire entendre de vos proches

Quand on tient un blog, il faut reconnaître que ça demande souvent pas mal de temps... et que ça peut donc empiéter sur le temps que l'on consacre à ses loisirs ou à sa vie sociale.

Il s'agit d'abord de trouver un juste milieu : il ne me semble pas sain de sacrifier sa vie privée pour son blog (je suis moi-même tombée dans ce travers par le passé et ce n'est pas du tout une bonne chose pour son équilibre personnel). Mais il s'agit tout de même de faire comprendre à son entourage que le blogging représente une activité importante pour nous, de celles que l'on fait parfois passer avant le reste.

De la même manière que dans un couple, on peut avoir chacun des activités de son côté (sport, activités artistiques ou culturelles...), le blog représente pour vous une parenthèse où vous prenez du temps pour quelque chose qui vous tient à cœur. Ne cachez pas l'importance que ça revêt dans votre vie et sachez poser des limites claires avec ceux qui ne le comprennent pas.

Il est compliqué de bloguer si vous ne pouvez pas dégager des créneaux, même courts, où vous "pensez à vous", sans subir le jugement d'un tiers !

3. Donnez de la valeur au planning autant qu'à l'écriture

Beaucoup de blogueurs écrivent dans l'urgence et ne prennent pas le temps de réfléchir à leurs futurs contenus. Bien sûr, il y a des cas où l'on est tributaire de l'actualité pour écrire et il est alors plus difficile d'anticiper des articles même si l'on peut toujours imaginer des contenus pérennes qui apportent beaucoup en termes de référencement.

Mais la plupart du temps, on peut planifier dans une certaine mesure ses futurs articles. Ça nécessite juste de modifier son état d'esprit, en considérant que la planification revêt autant d'importance que le fait de publier un nouveau post.

Établir un planning, un véritable atout
Établir un planning, un véritable atout

Je vous conseille de bloquer une plage horaire dédiée où vous allez, pendant 30 minutes ou une heure, imaginer autant d'idées de sujets que possible. Ne vous bridez pas, faites des associations d'idées même si elles vous paraissent farfelues sur le moment, nourrissez votre réflexion en allant fouiller sur des forums, des groupes Facebook ou d'autres sites pour enrichir et parfois modifier vos idées de départ...

Ensuite, apprenez à fixer des deadlines symboliques pour tous ces sujets. Par exemple, si vous publiez deux fois par semaine, classez vos idées en fonction de celles qui vous plaisent le plus, à raison de deux idées par semaine.

Ce sont des jalons symboliques dans le sens où rien ne vous oblige à commencer par votre idée n°1 si, au final, c'est l'idée n°16 qui vous inspire le plus ! Ils permettent cependant de vous donner des échéances pour éviter de vous disperser. Vous n'aurez plus, le moment venu, qu'à piocher dans votre liste les sujets qui vous motivent le plus pour débuter la rédaction.

4. Donnez un sens à vos priorités

De nombreux blogueurs sont confrontés un jour ou l'autre à l'impression d'être envahis, de ne plus savoir où donner de la tête ou par quoi commencer.

J'ai beau avoir une routine blogging très bien rodée (qui a d'ailleurs fait peur à certains d'entre vous !), j'ai aussi vécu ce genre de sentiment. Il suffit de partir en vacances, de revenir en ayant la tête ailleurs et d'avoir reçu beaucoup de sollicitations pendant ce temps pour avoir subitement l'impression d'avoir trop de choses à gérer !

Dans ce genre de situation, recentrez-vous sur une chose primordiale : l'écriture. Le reste peut attendre... et doit attendre si vous vous sentez débordé.

Continuer à écrire, c'est maintenir une présence auprès de vos lecteurs ; c'est garder une gymnastique mentale qui rend la création plus facile ; c'est produire quelque chose de concret et de durable qui fait avancer votre blog quoi qu'il arrive… ce qui n'est pas le cas de toutes les activités !

Une fois cette priorité gérée, vous pouvez vous tourner vers une autre activité tout aussi importante : développer votre communauté et promouvoir vos articles. Il s'agit de répondre aux sollicitations, de nourrir vos lecteurs sur les réseaux sociaux par des contenus intéressants, de vous impliquer pour entretenir des liens en interagissant avec les personnes dont le travail vous plaît...

Et seulement s'il vous reste du temps, penchez-vous sur des aspects plus secondaires.

L'écriture, point de départ du blogging
L'écriture, point de départ du blogging

5. Sachez poser des limites

Un blog est naturellement tourné vers les autres. On y partage une vision, des conseils, on apporte parfois de l'aide... cette dimension de partage peut aller de pair avec le sentiment très positif d'être utile aux autres. Et forcément, c'est un sentiment qui nourrit, qui motive et entretient la confiance en soi. Néanmoins, il peut aussi se retourner contre vous si vous n'apprenez pas à poser certaines limites.

Il y a d'abord un moment où l'on ne peut plus répondre à toutes les sollicitations. On aimerait le faire mais les journées ne font que 24 heures et l'on a d'autres obligations à côté qui font que ça devient impossible.

Par ailleurs, il y a toujours des personnes qui en demandent trop. Ce n'est pas forcément mal intentionné, certains ne réalisent tout simplement pas que ça demande du temps d'apporter une réponse personnalisée et que cinq minutes à l'échelle de 50 sollicitations... ça représente plus de quatre heures. Qui peut se permettre de consacrer autant de temps chaque jour à titre bénévole ?

Aider les autres, c'est bien. Apprendre à dire non, c'est primordial. Car c'est justement comme ça que vous allez conserver votre bienveillance au lieu de finir par éprouver une grande lassitude et un grand agacement face à tous ces gens qui préfèrent se tourner vers vous au lieu de chercher des solutions par eux-mêmes ;)

6. Déculpabilisez d'écrire lentement

Je le disais en introduction, nous vivons à une époque où il existe une injonction à être productif, à "booster sa productivité" comme on le lit souvent dans les articles de marketing et de développement personnel.

Alors beaucoup de blogueurs finissent par se lamenter sur le temps qu'ils passent à écrire leurs articles. Apprenez à déculpabiliser. Il est totalement normal de passer plusieurs heures sur un article de blog, à plus forte raison s'il exige des recherches, des photos ou s'il accompagne une activité (faire une recette de cuisine, un DIY, etc).

D'ailleurs, si vous regardez les statistiques du temps passé à écrire un article, vous verrez qu'il n'est pas du tout anormal d'y consacrer des heures !

Pour être plus productif, vous devez commencer par accepter cette idée que l'écriture prend du temps. Si vous fixez des objectifs déraisonnables et que vous n'arrivez pas les atteindre, c'est une immense source de frustration et de démotivation.

À l'inverse, prendre conscience qu'un article a besoin de mûrir, de se construire de manière méthodique sans précipitation, permet d'aborder la publication avec plus de sérénité : oui, vous ne sortirez peut-être pas autant d'articles que d'autres mais vous aurez la satisfaction d'avoir écrit quelque chose de bien, des articles que vous aimerez vous-même relire.

Vie de blogueur

7. Renouez avec le bon vieux plan

J'ai toujours été allergique aux plans. Que ce soit au collège, au lycée ou pendant mes études supérieures, je n'ai jamais fait un seul plan pour les rédactions ni même pour mon mémoire de fin d'études. Je détestais ça car j'avais l'impression que le plan me contraignait, qu'il m'empêchait de "libérer ma pensée" pour aller aussi loin que possible dans mes réflexions.

Ça ne m'a jamais desservi... mais avec le blogging, j'ai aussi redécouvert le plan. Autrement.

Je vous rassure, il ne s'agit pas d'imaginer des parties et des sous-parties sous un angle très scolaire ! La méthode que je trouve la plus simple est de noter toutes les idées qui vous viennent en tête sur le sujet que vous avez choisi de traiter.

Je crois que c'est la phrase que je répète le plus souvent sur ce blog, celle que j'ai empruntée à ma tutrice de mémoire quand j'étais en Master 2 au CELSA : "Si tu ne sais pas par où commencer, commence n'importe où".

La méthode fonctionne très bien pour l'écriture d'un article de blog : notez toutes vos idées dans l'ordre où elles vous viennent, sans vous soucier de la logique ! Essayez de vous contredire, d'imaginer quels contre-arguments une personne pourrait apporter à votre point de vue, quels exemples iraient dans votre sens, quelles anecdotes vous avez vécues en rapport avec votre sujet...

Une fois que vous arrivez au bout de votre inspiration, prenez le temps d'organiser cette liste de manière un peu plus structurée, en regroupant les idées qui vont bien ensemble ou qui s'enchaînent de manière cohérente. Quand on effectue cette petite gymnastique qui ressemble à un plan sans être trop rigide, on a ensuite toutes les cartes en main pour écrire son article sans y passer trop de temps.

C'est aussi beaucoup plus simple de remettre la rédaction elle-même au lendemain puisque tout est déjà en place pour écrire. Ça facilite donc l'organisation car vous pouvez préparer vos articles en plusieurs fois. ll est même très facile de rédiger un demi-article... et la suite plus tard, puisque de toute façon toutes vos idées clés sont déjà couchées sur votre écran !

8. Etre plus productif, c'est savoir s'arrêter

Quand on est perfectionniste ou simplement très motivé par le blogging, on a parfois tendance à ne plus s'arrêter et à penser blog tout le temps.

Si c'est votre cas, apprenez à débrancher ! J'ai d'ailleurs écrit un article sur le sujet, qui concerne plus spécifiquement la déconnexion des smartphones mais qui peut vous donner du grain à moudre !

C'est un challenge difficile quand on est passionné... et si je dois être parfaitement honnête, je suis en train d'écrire cette phrase à 23h08 alors que je me suis fixé la règle d'arrêter à 23h00 :) Mais c'est important, à son échelle, d'essayer de progresser sur cette dimension.

Savoir s'arrêter, c'est savoir plus facilement prendre du recul par rapport à ce que l'on écrit et à ce que l'on vit avec son blog, c'est parfois très bénéfique pour acquérir ou développer une vision stratégique que l'on a du mal à avoir si on a la tête dans le guidon !

Souvenez-vous aussi de cette idée importante : on blogue sur ce que l'on vit... mais on ne vit pas pour bloguer.

En résumé, je crois qu'avant de penser la productivité comme une course à l'excellence et au "toujours plus", il est important de la concevoir comme une recherche d'épanouissement, d'un rythme sain et d'un équilibre personnel qui laisse de la place à la bienveillance.

C'est prouvé, le bien-être reste un excellent facteur de productivité et de motivation !

Avez-vous du mal à trouver votre place dans une blogosphère qui semble parfois hyperactive ?

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20 commentaires sur “Comment être plus productif ? 8 conseils d’organisation… sans pression
  • Julie lit au lit

    Merci pour les conseils! En lien avec ton conseil #1, j’ai tendance à ritualiser l’écriture lorsque j’ai l’impression que c’est moins naturel. Je m’imagine dans une bibliothèque que j’ai visitée au Danemark et je me fais un breuvage chaud. Ça aide!

    Je ne me mets pas trop de pression, sauf avant les Salons du livre. Je ne vis pas de mon blog et je n’ai pas l’intention d’en vivre un jour, donc ça calme la pression. Pour ce qui est des Salons du livre, je me mets de la pression pour lire les auteurs que je vais croiser, alors que je ne peux pas tout lire et que je le sais très bien!

    Répondre à Julie
    • Marlène

      Je peux comprendre car on a envie de rendre l’échange constructif quand on rencontre quelqu’un, d’en savoir un minimum pour la personne. Je trouve que c’est une marque de respect aussi, de montrer que l’on a pris le temps de s’intéresser à un univers. Après, un Salon du Livre est aussi une opportunité de faire des découvertes, d’aller vers des genres ou des auteurs que l’on n’a pas l’habitude d’explorer !

      Répondre à Marlène
  • My skinny It blog

    Un post tellement bien rédigé et bourré de bons conseils.
    Merci, Marlène !
    Sabine

    Répondre à My
  • Saarh

    Merci pour ces conseils pleins de bon sens ! De bon sens mais j’ai parfois du mal à les appliquer. De ma propre expérience, à vouloir trop faire (donc en se mettant la pressiiiiiion), on ne fait plus rien… J’ai fait une grosse pause, pour me recentrer et prendre soin de moi. Il est temps de repartir sur de bonnes bases ;)

    Répondre à Saarh
    • Marlène

      Oui, vouloir en faire trop peut clairement devenir bloquant… et même créer un sentiment de malaise ! J’avais d’ailleurs écrit un article sur le fait de mettre la barre trop haut car c’est un vrai problème pour certains :)

      Répondre à Marlène
  • Sur un petit nuage (Virginie)

    Coucou Marlène, tout d’abord je te souhaite une très belle année 2019. Qu’elle te soit belle et que tout plein de belles choses t’arrivent, ainsi qu’à tes proches.

    Ensuite, je suis tout à fait d’accord avec toi pour tout ton article.
    L’an dernier, j’ai pris mon temps pour écrire mes articles, cette année j’ai bien l’intention de continuer à ne pas me forcer (c’est d’ailleurs pour cela, qu’il n’y aura pas d’article en ligne cette semaine). Mais j’ai bien l’intention cette année de m’intéresse plus au back office, on va dire du blog, que j’ai bien laissé de côté l’an dernier. Trop même.

    Et tu as raison quand tu dis qu’il faut se fixer des créneaux d’écriture. Je viens d’emménager avec mon chéri, et je n’ai pas vraiment réussi à trouver du temps pour écrire et ça me manque. Du coup je pense que cette semaine, on va voir pour faire une ou plusieurs soirée « chacun sur son PC ». Parce que lui, ça fait aussi un mois facile, qu’il n’a pas passé une soirée à jouer.
    Donc avant qu’il me le reproche, je vais prendre les devants :D

    Je te fais des bisous et te dis à bientôt.

    Répondre à Sur
    • Marlène

      Hello, c’est très important de garder du temps pour les activités qui nous tiennent à cœur quand on est en couple. Mes amis qui ont les couples qui durent le plus se gardent un espace « individuel » (des soirées où chacun fait ce qu’il veut de son côté, des amis à soi qui ne sont pas « les amis du couple »)… C’est important pour son équilibre :)

      Répondre à Marlène
  • Hajalalayina

    Hello ! Je suis super contente de ton passage sur mon blog, qui du coup me permet de découvrir réellement cette pépite qu’est le tien ! Je l’ajoute à mes favoris et je suis bien contente car tes conseils vont très certainement me servir ! Merci à toi et très belle année 2019 ! :)

    Répondre à Hajalalayina
    • Marlène

      Merci beaucoup d’être passée et bienvenue ici :) Je te souhaite aussi une très belle année !

      Répondre à Marlène
  • Johanne

    Bonjour! Je me questionne souvent sur les motivations à faire un blogue, me revient épisodiquement la fameuse question « À quoi ça sert de faire ça? » Cet article m’a permis de faire le point et de réaliser (à nouveau!) que ma motivation première est le plaisir d’écrire…suivi du souhait que ces écrits soient lus, utiles ou intéressants! J’ai la chance que ce projet tout personnel soit très très bien accepté et même encouragé par mes proches! Donc j’ai loisir de prendre le temps que j’ai de disponible pour lire, réfléchir et écrire…Mais comme il y aussi d’autres occupations dans la vie, pour me dégager l’esprit, je note en vrac et sur-le-champ les idées qui me viennent:les post-it et un carnet dédié au blogue sont très utiles (Hé oui, j’utilise encore papier et crayon!). Faire le tri dans ce brainstorming, mettre en ordre de priorité, parfois amorcer des recherches ou simplement laisser « mijoter » le sujet précède le moment tranquille et plein d’effervescence de l’écriture. J’aurais du mal à préciser le temps que je mets à cette ultime étape, j’ai heureusement la chance d’avoir une certaine facilité à écrire…et à une bonne rapidité au clavier; le plus difficile pour moi est de maintenir un rythme régulier de publication et ne pas perdre de vue la motivation première!

    Répondre à Johanne
    • Marlène

      Bonjour Johanne, merci beaucoup pour ton partage d’expérience. Il est bon de se recentrer parfois sur cette « motivation première ». On peut se laisser saisir par la fatigue ou tout simplement par la routine (mon blog fêtera ses 5 ans cette année donc la question s’est déjà posée !)… et se rappeler ce levier plus « émotionnel » permet de ne pas perdre le fil.

      Répondre à Marlène
  • Younès

    Pour ma part, j’ai vécu la phase où je devais écrire pour être le plus productif possible. Mais cela n’était pas compatible avec mon mode vie (famille, travaille, passions…). Puis il fallait changer tout ça et trouver un rythme qui me convenait pour développer mon concept. Maintenant, j’écris essentiellement au boulot, puisque je peux le faire lol. Je prends mon temps pour élaborer mes plans (conseil n° 7) ainsi que mes idées et en fonction de mon inspiration du moment je développe mes pensées noir sur blanc… Ce qui me permet de publier de façon régulière et sans pression. D’ailleurs j’ai une idée d’article à l’instant, donc c’est le moment d’écrire. Mais avant de me lancer, votre phrase ci-dessous résume ma vision actuelle ;-)
    « On blogue sur ce que l’on vit… mais on ne vit pas pour bloguer »

    Répondre à Younès
    • Marlène

      C’est effectivement très compliqué de se contraindre à bloguer sur un sujet qui ne s’intègre pas naturellement à notre vie. D’ailleurs, même quand on souhaite créer un blog ou un site dans un but de monétisation (je pense à tous les sites destinés exclusivement à faire de l’affiliation, etc), il est préférable de partir d’un sujet qui nous plaît (ou d’investir pour déléguer la rédaction) car c’est très complexe de s’engager dans une activité aussi « complète » que le blogging sans un moteur personnel fort !

      Répondre à Marlène
  • La plume rose

    Tu as raison, pourquoi devrais-t-on culpabiliser d’écrire un article lentement ? Desfois je passe 4 heures à écrire un article, mais parce que je traîne aussi sur les blogs des autres filles, sur internet, à faire des petites recherches pour compléter un futur article… je m’éparpille et en même temps j’aime ça ^^

    Répondre à La
    • Marlène

      Je pense que « l’éparpillement », que l’on condamne trop souvent, est aussi ce qui stimule l’imagination, qui nourrit la curiosité, qui aide à étendre ses horizons dans des directions que l’on n’aurait pas forcément explorées en se contentant d’aller d’un point A à un point B :)

      Répondre à Marlène
  • Daphné

    Tu as tellement raison ; oui, il faudrait toujours donner la priorité à l’écriture, qui est le pilier du blogging – et qu’on peut avoir tendance à reléguer au second plan. Il m’est arrivé par exemple d’avoir passé tellement de temps à préparer un tutoriel ou printable que je ne pouvais commencer à écrire l’article qu’au dernier moment et ces dernières semaines je n’ai pas été très satisfaite de ce que j’écrivais finalement. Ce qui est dommage, puisque sans bon article pour accompagner un printable, celui-ci perd aussi en « valeur ».

    Dans ma sphère privée, ce n’est jamais simple d’expliquer pourquoi je souhaite dégager du temps pour mon blog. Très peu de gens autour de moi s’intéressent au blogging et c’est même vu avec une certaine forme de mépris. Décidément, certains préjugés ont le cuir dur ! ( Et je pense que c’est aussi ce qui explique pourquoi les commentaires sont tellement importants pour se motiver au quotidien ).

    Répondre à Daphné
    • Marlène

      Il y a des gens qui ne sont « passionnés de rien » et qui, de fait, ont du mal à comprendre ceux qui s’intéressent beaucoup à une activité. Il y a aussi les fameux raisonnements « productifs », justement, qui vont te dire « Mais à quoi ça sert de faire tout ça si tu ne gagnes pas d’argent/que ce n’est pas ton métier ».

      Faire comprendre l’intérêt du blogging suppose d’avoir en face quelqu’un d’assez empathique (ou ouvert) pour comprendre qu’une activité peut enrichir d’autres manières que financièrement et contribuer à des pans essentiels à notre bonheur : la créativité, la stimulation intellectuelle, les relations avec des gens qui partagent un même état d’esprit…

      Répondre à Marlène
  • Laurie - Web, Design & cie

    Ça fait un bien fou de lire ça ! Surtout pour les questions de la déculpabilisation par rapport à la productivité et au temps d’ecriture d’un article… c’est frustrant de se sentir obligé d’optimiser son temps chaque jour… Accepter, y aller par étape sans culpabiliser ne peut être que libérateur !

    Répondre à Laurie
    • Marlène

      Merci pour ton message ! Je trouve que nous sommes dans une ère où on ne tolère plus trop l’inaction, la lenteur et le vide. Il faut toujours « faire quelque chose », voire faire « un maximum de choses » sous peine d’être stigmatisé. Ces injonctions inondent la sphère professionnelle (le présentéisme, en France, reste un vrai sujet) mais aussi la sphère personnelle, ce qui me semble plus dérangeant !

      Répondre à Marlène


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