A Toulouse, une journée pour se souvenir des femmes assassinées pour leur engagement
« C’est insupportable qu’au XXIe siècle, on en soit encore là, qu’il y ait autant de violences vis-à-vis des femmes, qu’elles vivent toujours dans l’insécurité. » Marie-Thérèse Martinelli, coanimatrice pour la Marche des femmes à Toulouse, est indignée et elle n’est pas la seule. Dans de nombreux pays, les femmes payent de leur vie leur engagement, qu’il soit politique ou associatif. Pour dénoncer ces assassinats, la Journée internationale contre le féminicide a été instituée. La date n’a pas été choisie au hasard : le 9 janvier 2013, trois militantes kurdes étaient assassinées à Paris, leurs agresseurs courent toujours.
40 pancartes montrant les visages de femmes assassinées
À l’appel de la Marche mondiale des femmes, plusieurs collectifs organisent un rassemblement ce mercredi après-midi, à 17h30, au métro Jean-Jaurès à Toulouse. Les personnes présentes porteront une quarantaine de pancartes sur lesquelles figureront les portraits de femmes assassinées. « Les plus familières seront présentées au public », souligne Marie Thérèse. Parmi elles, Marielle Francisco da Silva, militante des droits de l’homme et conseillère municipale à Rio, assassinée en mars dernier, ou encore Daphne Caruana Galizia, journaliste maltaise tuée en octobre 2017.
Une projection gratuite de deux courts-métrages
Après la mobilisation, une projection gratuite de deux courts-métrages sur une activiste du Honduras assassinée en 2016, et sur la situation des femmes au Kurdistan aura lieu à la Bourse du travail à partir de 19h30. Elle sera suivie d’un débat et d’un buffet.
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