Loire Des stages de "responsabilisation" contre les violences sexistes
Chaque jour, des femmes sont insultées, agressées, battues, violées. Et des hommes, parfois, condamnés à des peines assorties de stages de responsabilisation. Pendant deux jours, les auteurs de ces violences vont travailler sur la responsabilisation de leurs actes et chercher à identifier les signes avant-coureurs…
"Quand on est victime de sexisme, il y a une perte de confiance en soi"
La violence faite aux femmes, c’est le quotidien de SOS Violences conjugales 42 qui reçoit chaque année des dizaines de femmes. « L’objectif de ces stages, c’est de prévenir la réitération pour que les hommes, auteurs de ces violences pour lesquelles ils ont été condamnés, ne recommencent plus », explique Michèle Perrin, la directrice de SOS Violences conjugales 42.
Deux journées encadrées par des professionnels où ces auteurs de violences parlent de leurs actes, des conséquences et surtout des signes avant-coureurs… « L’idée, continue Michèle Perrin, c’est que l’homme soit alerté qu’il risque d’être violent et qu’il puisse mettre en place un dérivatif pour le calmer avant de repasser à l’acte. »
Le sexisme est devenu un véritable fléau. « Les femmes victime de sexisme souffrent psychologiquement, moralement et physiquement. Quand on est victime de sexisme, il y a une perte de confiance en soi qui peut entraîner de nombreux troubles de santé jusqu’à en perdre son travail. Les victimes doivent absolument en parler, à des proches, à leur médecin, à un délégué du personnel ou contacter une association », explique de son côté, Odile Proust, la directrice du Centre d’information sur les droits de femmes et de la famille.
> L’intégralité de ce dossier à lire dans nos éditions payantes de dimanche 10 février.