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Elles veulent savoir qui est responsable. Une quinzaine de femmes porteuses de prothèses ont décidé de saisir la justice pour demander des explications aux autorités et aux fabricants. Le 5 février, deux femmes porteuses de prothèses de la marque Allergan ont saisi la justice pour « mise en danger de la vie d'autrui », rapporte France Inter. Parmi ces femmes, Laetitia qui est atteinte d'un lymphome rare en lien avec ses implants mammaires.
Du silicone répandu dans l'organisme
À l'âge de trente ans, elle avait pris la décision de refaire sa poitrine et a été opérée avec des implants mammaires texturés. « On ne m'a pas demandé de choisir, c'était celles utilisées actuellement », témoigne la jeune femme dans l'émission Sept à huit de TF1. « Satisfaite » de l'opération, Laetitia est victime d'un accident sur son lieu de travail neuf ans après l'intervention chirurgicale. « Je suis maître d'hôtel. En déchargeant un camion, je prends une caisse sur la poitrine, je termine mon travail, je continue ma vie et, au bout de deux semaines, j'avais une bosse dans la poitrine qui était devenue dure, ce qui n'est pas normal, avec des gênes de respiration », explique-t-elle à TF1. Laetitia passe alors une IRM : la prothèse gauche a explosé, il faut la retirer.
Laetitia a 30 ans quand elle décide de se faire poser des prothèses mammaires, des prothèses texturées, les plus fréquentes en France.
9 ans plus tard, elle découvre qu’elle souffre d’un cancer, directement lié à ces implants. Ce soir à partir de 18H15 sur @TF1#Septàhuit pic.twitter.com/OrE4CgvpUY— Sept à Huit (@7a8) 10 février 2019
Du silicone s'est répandu dans l'organisme de Laetitia, au niveau des « ganglions mammaires, pulmonaires et entre les côtes », explique-t-elle à Sept à huit. La prothèse retirée, des complications apparaissent, car son organisme « a réagi de manière violente » et Laetitia a développé une nécrose. En analysant les tissus autour des prothèses, la chirurgienne qui opère Laetitia lui annonce que les résultats ne sont pas bons et qu'elle doit se rapprocher d'un oncologue. « Je suis en plein cauchemar, comment des prothèses éclatées peuvent en quelques mois me dire que j'avais un cancer ? » s'interroge Laetitia.
« Je récolte tous les morceaux cassés »
Si Laetitia est aujourd'hui en rémission, elle a dû quitter son travail, car elle n'a « plus les capacités physiques ». « Je vais pouvoir me reconstruire, mais il y a des choses qui sont finies. Je ne l'admets pas, je n'y arrive pas. J'ai eu une prothèse éclatée et, au final, j'ai eu du silicone dans le corps, ça m'a rendue malade, je perds mon travail, mon désir de femme, et maintenant ? Je récolte tous les morceaux cassés [...], mais il est hors de question que je sois la seule à tomber », affirme-t-elle à TF1. Aujourd'hui, elle aimerait savoir « qui est responsable de tout cela ».
Trois femmes sont mortes en France de ce lymphome. Cinquante-neuf cas semblables à celui de Laetitia ont été dénombrés en France au début de l'année 2019. « Il ne faut pas que ces gens dorment tranquillement. Il faut arrêter de commercialiser des choses qui apportent des cancers. Combien faut-il de morts pour que quelqu'un réagisse ? » s'interroge Laetitia, qui, aujourd'hui, regrette son opération. « J'aurais mieux fait de m'abstenir, mais je ne peux pas revenir en arrière », conclut-elle
Vous oubliez que le cancer de cette femme a été provoqué par l'implant mammaire en silicone qu'elle s'était fait implanter pour avoir des seins plus gros et ça change tout !.
Vous oubliez que lz c
Pas très tendres et compatissants les commentaires sur cette femme qui souffre d'un cancer.