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Le premier avertissement pour réchauffement climatique date de… 1896

Svante Arrhenius est le premier scientifique à avoir quantifié la responsabilité du CO2 dans l’effet de serre.

Temps de lecture: 1 min

En 1896 déjà, un scientifique mettait en garde contre les probables effets néfastes des émissions de CO2, avance lundi le comité Nobel sur Twitter. Svante Arrhenius fut le premier à quantifier la responsabilité du CO2 dans l’effet de serre, dans un article paru dans le Philosophical Magazine and Journal of Science. Il y faisait même des spéculations sur le fait que des variations de concentrations de CO2 dans l’atmosphère pourraient avoir une influence sur d’éventuels changements climatiques à long terme.

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Svante Arrhenius (1859-1927) n’y détaille pas beaucoup plus le fait que brûler des combustibles fossiles aurait pour effet un réchauffement de la planète mais il était déjà conscient en 1896 que ces combustibles pouvaient potentiellement entraîner une émission significative de CO2.

Ce biologiste et chimiste suédois avait obtenu en 1903 le prix Nobel de Chimie pour ses travaux sur la théorie dissociative électrolytique.

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5 Commentaires

  • Posté par Valencia Roque Ana, lundi 29 avril 2019, 12:47

    @ WEISSENBERG ANDRE Mais vous avez raison, qui a dit qu'il fallait déboiser, qu'il ne fallait pas en reboiser? Personne. Ceci dit l'équilibre a été rompu, nous produisons beaucoup plus de CO2 que ce qui est absorbé par nos puits de carbone, et puis il n'y a pas que le CO2...

  • Posté par Van Obberghen Paul, lundi 29 avril 2019, 10:55

    Plus près de nous, mais pas tant que cela, les grands pétroliers avaient, dès les années '60, commandité des études sur les effets sur l'environnement de la consommation de leurs produits, dont notamment, mais pas que, l'impact du CO2 sur les changements climatiques. Ces études confirmaient toutes les très problématiques conséquences de la combustion des hydrocarbures d'origine fossile, mais elles n'ont pas été utilisées pour en tenir compte par lesdits producteurs, mais pour leur permettre de préparer leur argumentation... pour les contester. Ce qui a été fait à coup de centaines de milliards de dollars et qui continue aujourd'hui, avec la bénédiction, par exemple, du Président des Etats-Unis.

  • Posté par Valencia Roque Ana, lundi 29 avril 2019, 10:48

    Effectivement cela fait bien longtemps que les mises en garde existent, je me rappelle qu'en 1963, mon instituteur, Mr Bollaert, nous en parlait déjà, il nous a expliqué à l'époque que l'augmentation du niveau de CO2 dans l'atmosphère perturbait notre climat, il nous a aussi parlé de l'acidification des océans, du bétonnage de nos campagnes qui en diminuait évaporation de l'eau à partir de nos sols diminuait donc le refroidissement de l'atmosphère il nous parlait déjà de la raréfaction des matières premières. Je salue avec respect cet instituteur hors du commun. Merci Monsieur Bollaert.

  • Posté par WEISSENBERG ANDRE, lundi 29 avril 2019, 11:35

    Oui, mais ... Les échanges impliquant le CO2 font partie d'une dynamique qui répond à un besoin, càd d'un cycle naturel: le CO2 est émis, mais il est tout autant absorbé (forêts, océans, etc ...). Cessons donc d'incriminer le CO2 comme tel et de le considérer comme "l'ennemi à abattre", et concentrons-nous plutôt sur la préservation de la dynamique d'échange, notamment en cessant de détruire les biotopes qui absorbent le (plus de) CO2 ... Ca, c'est l'exemple même d'un type d'action concrète qu'il est possible d'entreprendre immédiatement, comme les réclament les jeunes ...

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