Belgique : elle accouche seule à l’hôpital, les sages-femmes sont trop débordées
Sarah devait accoucher le lundi 17 juin à l’hôpital Erasme dans la commune d’Anderlecht en Belgique. Mais rien ne s’est passé comme prévu.
Sarah et son mari Omar sont arrivés à l’hôpital Erasme au service maternité vers 19h le lundi 17 juin dernier. L’accueil est impeccable, la maman est prise en charge directement et est installée en salle d’accouchement. Peu de temps après, une infirmière vient pour faire la prise de sang pour la péridurale. 0x8f8a1b1436ea2521!8m2!3d50.8134447!4d4.2658926
Il faut attendre « 30 minutes » avant d’enfanter
«Quinze minutes plus tard, le travail commence, il y a des contractions toutes les 5 minutes, on a appuyé sur le bouton d’assistance pour appeler quelqu’un», explique Omar à La Capitale. Une infirmière vient et explique qu’il faut patienter 30 minutes. «Dix minutes plus tard, les douleurs de ma femme augmentent, on a donc appuyé de nouveau sur le bouton d’assistance, la même infirmière est revenue avec les mêmes dires. » Son épouse perd les eaux très vite et se tord de douleur. Son mari se met à appeler l’infirmière en boucle, mais celle-ci à mieux à faire ailleurs. La femme de 27 ans accouche quelques minutes plus tard sans péridurale.
« Si je n’avais pas été là, il tombait par terre »
«C’est moi qui ai accueilli le bébé. Je l’ai mis sur son torse. Si je n’avais pas été là, il tombait par terre», s’énerve le jeune père. Un quart d’heure après l’accouchement, l’équipe médicale découvre le petit Samy et ses parents. Celle-ci va s’excuser et lui proposer de couper le cordon ombilical du petit garçon. «Une infirmière a dit "On a l’impression de travailler à Bagdad "», se souvient Omar, deux semaines après les faits. «On n’est pas prêt à vivre ça. On était partagé entre la peur et la colère. On espère que personne ne vivra la même situation», conclut le mari de Sarah. La famille ne souhaite pas porter plainte.
