On parle de » fuites urinaires » – ou d’ » incontinence urinaire » en langage médical – lorsqu’il y a un écoulement involontaire et non-contrôlable des urines par l’urètre. Ce phénomène peut être lié à un effort (tousser, rire, porter une charge…) ou à une hyperactivité de la vessie (l’écoulement a alors lieu au repos, parfois durant la nuit).
Si le problème des fuites urinaires peut aussi concerner les hommes – 7 % à 8 % des hommes sont touchés après 65 ans selon l’Assurance Maladie – il reste plus fréquent chez les femmes : ainsi, selon une enquête de la marque Tena (menée auprès 404 femmes), 1 femme sur 3 est concernée par les fuites urinaires après l’âge de 35 ans.
Les fuites urinaires, un sujet encore tabou
Les fuites urinaires restent, d’après cette étude, un sujet tabou : ainsi, 33 % des femmes atteintes par l’incontinence urinaire auraient peur de sortir en public et 76 % des femmes concernées n’auraient pas parlé de leur souci à leur conjoint.
Les fuites urinaires ont également un impact sur la vie quotidienne des femmes touchées : 72 % d’entre elles repèrent les toilettes lorsqu’elles sortent au restaurant, au cinéma… et s’arrangent pour rester à proximité. Et 42 % des femmes ayant des » fuites » se disent » limitées dans le type d’activité qu’elles peuvent exercer » – sports, voyages, métiers…
Il existe (heureusement !) des solutions douces pour atténuer ses fuites urinaires : la kinésithérapie permet ainsi une rééducation du périnée et une alimentation équilibrée (plus d’eau, plus de fibres) évite la constipation qui favorise les » fuites « . Il est également indispensable d’arrêter de fumer, de maigrir si on est en surpoids et de pratiquer une activité physique » douce » – Pilates, natation, aquagym…
Source : communiqué de presse Tena
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