ABUS SEXUELSLes victimes de pédophilie ont en moyenne 10 ans en France

Pédophilie : En France, les victimes ont 10 ans en moyenne et 83 % d’entre elles sont des filles

ABUS SEXUELS51 % des cas de violences sexuelles sur mineurs ont lieu dans le cadre familial et 90 % des agresseurs sont des hommes, selon une étude
Pour 24% des victimes d'abus sexuelles pendant leur enfance, les violences ont duré plus d'un an. Illustration.
Pour 24% des victimes d'abus sexuelles pendant leur enfance, les violences ont duré plus d'un an. Illustration. - PixaBay
20 Minutes avec agence

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L’âge moyen des victimes mineures de viols ou de tentatives de viol est de dix ans en France. C’est ce que révèle une enquête Ipsos pour l'association « Mémoire traumatique et victimologie » publiée ce lundi et relayée par le Huffington Post.

Après avoir interrogé 502 personnes âgées de 18 ans ou plus, cette enquête montre que « les enfants victimes de violences, qui ont en moyenne 10 ans au moment des premiers faits, ont été totalement vulnérables et à la merci des agresseurs, piégés dans leur famille, sans secours, sans soin et sans protection, qu’ils aient pu parler ou non ».

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51 % des cas ont lieu dans le cadre familial

Ces victimes sont à 83 % des filles tandis que 90 % des agresseurs sont des hommes. Ces derniers ont en moyenne 30 ans au moment des faits, mais un tiers sont mineurs. Par ailleurs, 51 % des cas ont lieu dans le cadre familial et 44 % des agresseurs sont des membres plus ou moins proches de la famille.

Pour 24 % des victimes, les violences ont duré pendant plus d’un an. Une large majorité de victimes estiment que ces actes ont eu des conséquences importantes sur leur santé mentale, physique mais aussi sur leur sexualité ou leur vie familiale, sociale et professionnelle. Près de 50 % d’entre elles ont déjà tenté de se suicider.

Autre constat inquiétant : plus des deux tiers des victimes estiment que le fait d’avoir parlé n’a servi à rien. « Seuls 8 % d’entre elles ont été protégées, l’agresseur n’est éloigné de la victime que dans 6 % des cas », détaille l’association.

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