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La coopération renforcée dans l'Indre pour lutter contre les violences conjugales

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Une convention de lutte contre les violences conjugales a été signée lundi 6 janvier à Châteauroux. Elle a pour but d'améliorer la coordination entre les différents services pour mieux prendre en charge les victimes de violences conjugales.

La convention vise à améliorer la coopération entre les services pour avoir une meilleure prise en charge des victimes de violences conjugales La convention vise à améliorer la coopération entre les services pour avoir une meilleure prise en charge des victimes de violences conjugales
La convention vise à améliorer la coopération entre les services pour avoir une meilleure prise en charge des victimes de violences conjugales © Radio France - Jérôme Collin

En 2019, près de 200 plaintes pour violences conjugales ont été déposées auprès de la gendarmerie de l'Indre. Un chiffre en hausse et qui ne montre qu'une partie de la réalité. De nombreuses victimes - et il s'agit principalement de femmes - n'osent pas porter plainte. Pour les aider, une convention a été signée ce lundi 6 janvier dans l'Indre. Elle vise à mieux coordonner les moyens entre le parquet de Châteauroux, la police et la gendarmerie, la préfecture de l'Indre, les pompiers, les associations...

Mettre l'accent sur la formation est essentiel

Mais porter plainte n'est pas toujours facile. Une alternative existe : la main courante, qui n'ouvre pas forcément d'enquête. "Cela permet de signaler, de laisser une trace écrite. Cela permet à d'autres intervenants d'avoir en tête l'existence de cette situation et de pouvoir intervenir si la répétition fait craindre une situation dramatique", explique Stéphanie Aouine, procureur de la République de Châteauroux.

Un travail de formation sera également proposé à l'ensemble des corps de métiers susceptibles de prendre en charge une victime de violences conjugales. Et il est essentiel selon Valérie Durand. "On va permettre d'élargir le spectre des professionnels concernés, ceux vers qui les femmes victimes vont se tourner car elles ne vont pas forcément ouvrir la porte d'un commissariat ou d'une gendarmerie. Il faut que tout un chacun puisse repérer une situation de violence conjugale", explique la déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'Indre.

Il ne faut pas minimiser, il ne faut pas juger les femmes victimes. Il ne faut pas qu'elles se sentent seules"

Et puis un questionnaire complet est proposé et distribué dans des associations. "Quand on coche une case, on peut se rendre compte qu'on est la cible d'insultes, qu'on subit des violences psychologiques. On peut prendre conscience qu'on est victime de violences conjugales. Et la victime peut alors plus facilement s'orienter et faire des démarches pour être aidée", souligne Stéphanie Aouine, procureur de la République de Châteauroux.

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