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"Elle m’a transmis le coronavirus" : En Italie, un homme tue sa petite amie médecin

Lorena Quartana a été tuée par son compagnon.
Lorena Quartana a été tuée par son compagnon. © DR
La Rédaction , Mis à jour le

Un infirmier, étudiant en médecine, a tué sa petite amie en Italie. Après son arrestation, il avait accusé la jeune femme médecin de lui avoir transmis le coronavirus.

C’est un féminicide qui choque l’Italie. Un homme de 28 ans, Antonio De Pace, a été arrêté pour le meurtre de sa petite amie Lorena Quartana, en Sicile. Le suspect lui-même a prévenu les secours du jour du drame après avoir tenté de se suicider en s’ouvrant les veines. Au téléphone, il a expliqué avoir tué sa compagne. «La Sicilia » rapporte que lors de son interrogatoire, l’Italien, infirmier et étudiant en médecine, a étranglé la victime parce qu’elle lui «a transmis le coronavirus».

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Une version qui a laissé la police sceptique dès le départ. Des tests ont malgré tout été effectués sur le cadavre et sur le suspect, notamment parce que l’homme travaillait comme infirmier à domicile dans plusieurs municipalités. Tous les deux se sont révélés négatifs.

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"Un énième féminicide"

Tout comme son compagnon, Lorena Quartana était étudiante en médecine et travaillait à l’hôpital. Des photos sur les réseaux sociaux montrent notamment la jeune femme dans son service. Les jours précédant le crime, l’étudiante avait partagé son inquiétude suite à la mort de nombreux soignants dans le monde. Des morts «inacceptables» selon elle. «Maintenant plus que jamais, nous devons nous montrer responsables et afficher notre amour pour la vie. Vous devez vous respecter vous-même mais aussi vos familles et le pays. Vous devez réfléchir et vous souvenir de ceux qui dédient leur vie à prendre soin des malades. Restons à la maison. Evitons que la prochaine personne qui tombe malade soit l’un de nos proches, ou nous-mêmes», avait-elle ajouté.

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«Ce matin, nous nous sommes réveillés avec la nouvelle de cette tragédie. Nous sommes choqués, notre communauté a toujours été à la pointe de la lutte contre les violences de genre, nous avons également mis en place un centre d'écoute. Ceux qui se tachent avec de tels gestes doivent pourrir en prison», a réagi le maire de Furci Siculo, où le drame a eu lieu. La présidente de la commission Féminicide du Sénat, Valeria Valente, a de son côté dénoncé «un énième féminicide survenu dans un foyer, où la crise du coronavirus nous impose de rester».

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