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Une barbière parisienne coupe les cheveux des soignants dans les hôpitaux et cliniques de la capitale

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Sarah Hamizi, première femme barbière de la capitale et fondatrice des salons La Barbière de Paris, coiffe des centaines de soignants bénévolement à la Pitié-Salpêtrière. Elle lance un appel aux coiffeurs bénévoles pour venir lui prêter main forte.

Sarah Hamizi, première femme barbière de la capitale et fondatrice des salons La Barbière de Paris, coiffe des centaines de soignants bénévolement Sarah Hamizi, première femme barbière de la capitale et fondatrice des salons La Barbière de Paris, coiffe des centaines de soignants bénévolement
Sarah Hamizi, première femme barbière de la capitale et fondatrice des salons La Barbière de Paris, coiffe des centaines de soignants bénévolement © Radio France - Laurence Dentinger / APHP

Sans activité depuis le début du confinement, puisqu’elle a dû fermer son commerce, Sarah Hamizi a décidé de mettre ses compétences à profit pour le personnel soignant. Cette première femme barbière de la capitale et fondatrice des salons La Barbière de Paris était l'invitée de France Bleu Paris ce lundi matin. 

C’était une évidence de prêter main forte

« Spécialisée homme pour couper cheveux et barbes », précise-t-elle, compte tenu des circonstances, elle coiffe en ce moment les hommes comme les femmes. Avec son équipe, elle a déjà reçu 500 personnes, médecins, infirmiers, aide soignants… de la Pitié Salpêtrière où elle travaille actuellement : une chambre lui a été prêtée, dans un espace « complètement à l’écart, dans une aile fermée ». Pour elle, « c’était une évidence de prêter main forte ».

Sarah Hamizi lance un appel aux coiffeurs bénévoles pour venir lui prêter main forte
Sarah Hamizi lance un appel aux coiffeurs bénévoles pour venir lui prêter main forte © Radio France - laurence Dentinger / APHP

On manque de coiffeurs et barbiers bénévoles

Fortement sollicitée, elle est obligée de refuser des demandes. « On manque cruellement de bénévoles, et je lance vraiment un appel en disant « N’ayant pas peur, on a tous les éléments nécessaires pour pouvoir se protéger, donc venez et faites du bien à ceux qui sauvent des vies ».

Une charte d’hygiène a été mise en place

Sarah Hamizi s’est organisée pour se procurer tout le matériel nécessaire : elle et ses collaborateurs travaillent avec une combinaison intégrale avec capuche, gants, masque, et lunettes de protection. Ils changent de gants entre chaque personne traitée. La distance d’un mètre n’est pas possible pour couper des cheveux, mais elle a mis au point une charte d’hygiène et de sécurité, « scrupuleusement étudiée » et validée par des médecins. « On n’arrive pas comme ça dans un hôpital et on ne coiffe pas à main nu. On respecte tout un protocole » explique-t-elle.

Sarah Hamizi, première femme barbière de la capitale et fondatrice des salons La Barbière de Paris, intervient aussi auprès du groupement de cliniques "Fondation Saint Jean de Dieu" à Paris. 

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