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Le chagrin et la colère des femmes britanniques après la mort de Sarah Everard

La Rédaction , Mis à jour le

L’Angleterre est toujours sous le choc après l’enlèvement et le meurtre d’une femme, Sarah Everard, tuée alors qu’elle rentrait chez elle seule le soir. L’accusé est un policier.

La phrase "Envoie-moi un SMS quand tu es chez toi" est devenue ces derniers jours un symbole des violences faites aux femmes.
La phrase "Envoie-moi un SMS quand tu es chez toi" est devenue ces derniers jours un symbole des violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle.
Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle.
Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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"Elle rentrait juste chez chez elle", peut-on lire sur un panneau en hommage à Sarah Everard.
"Elle rentrait juste chez chez elle", peut-on lire sur un panneau en hommage à Sarah Everard. © HANNAH MCKAY/REUTERS
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Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle.
Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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L'émotion est intense en Angleterre après le meurtre de Sarah Everard, une femme de 33 ans.
L'émotion est intense en Angleterre après le meurtre de Sarah Everard, une femme de 33 ans. © HANNAH MCKAY/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Le Premier ministre Boris Johnson s'est dit préoccupé après que des femmes ont été menottées et arrêtées par la police lors d'un rassemblement en hommage à Sarah Everard.
Le Premier ministre Boris Johnson s'est dit préoccupé après que des femmes ont été menottées et arrêtées par la police lors d'un rassemblement en hommage à Sarah Everard. © HANNAH MCKAY/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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La phrase "Envoie-moi un SMS quand tu es chez toi" est devenue ces derniers jours un symbole des violences faites aux femmes.
La phrase "Envoie-moi un SMS quand tu es chez toi" est devenue ces derniers jours un symbole des violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle.
Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle.
Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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"Elle rentrait juste chez chez elle", peut-on lire sur un panneau en hommage à Sarah Everard.
"Elle rentrait juste chez chez elle", peut-on lire sur un panneau en hommage à Sarah Everard. © HANNAH MCKAY/REUTERS
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Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle.
Des centaines d'anonymes ont déposé des fleurs à Londres en hommage à Sarah Everard, enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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L'émotion est intense en Angleterre après le meurtre de Sarah Everard, une femme de 33 ans.
L'émotion est intense en Angleterre après le meurtre de Sarah Everard, une femme de 33 ans. © HANNAH MCKAY/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Le Premier ministre Boris Johnson s'est dit préoccupé après que des femmes ont été menottées et arrêtées par la police lors d'un rassemblement en hommage à Sarah Everard.
Le Premier ministre Boris Johnson s'est dit préoccupé après que des femmes ont été menottées et arrêtées par la police lors d'un rassemblement en hommage à Sarah Everard. © HANNAH MCKAY/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end en Angleterre afin de dénoncer les violences faites aux femmes. © HENRY NICHOLLS/REUTERS
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«Envoie-moi un SMS quand tu es chez toi». Cette phrase, que des millions de femmes à travers le monde ne connaissent que trop bien, est devenue la semaine dernière le symbole des violences faites à leur encontre. Le 3 mars dernier, Sarah Everard, une Anglaise de 33 ans , a été enlevée et tuée alors qu’elle rentrait seule chez elle, à Londres. Ce crime gratuit, dont le principal suspect est un policier qui a été inculpé samedi , a provoqué une vague de colère à travers tout le pays. Ce week-end, des rassemblements ont eu lieu afin d’honorer la mémoire de la victime mais aussi pour dénoncer le danger d’être une femme seule dans la rue. «Elle rentrait juste chez elle», «Laquelle de nous sera la prochaine ?», pouvait-on notamment lire sur des panneaux.

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Mais ces manifestations ont été ternies par des images montrant des jeunes femmes menottées et maîtrisées par la police, suscitant encore un peu plus la controverse dans un climat déjà tendu. Le Premier ministre, Boris Johnson, s’est dit «très préoccupé» par ces scènes. «La mort de Sarah Everard doit tous nous unir pour agir contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles et chaque partie de notre système judiciaire doit travailler pour les protéger et les défendre», a-t-il déclaré, selon BBC News . Cressida Dick, cheffe de la police de Londres, a exclu de démissionner et a reconnu le besoin de réponse calme de la part de policiers lorsqu’ils sont dans une foule.

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Enlevée le 3 mars à Londres, Sarah Everard a été retrouvée huit jours plus tard dans une zone boisée du Kent. Wayne Couzens, âgé de 48 ans, a ensuite été interpellé chez lui. L’homme semblait avoir déjà été accusé par d’autres femmes d’attentat à la pudeur. D’après une source citée par le «Sun », il est possible que l’officier ait «utilisé son badge pour attirer Sarah vers sa voiture. La théorie est qu'il a peut-être utilisé le confinement lié au Covid comme prétexte pour lui parler et l’enlever». Wayne Couzens est un officier dans un commandement d'élite de la protection parlementaire et diplomatique, principalement chargé de protéger les diplomates dans la capitale britannique. Il a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre. Lors d'une brève audience samedi matin, un juge l'a maintenu en détention. Il doit être présenté à la Cour de l'Old Bailey à Londres mardi prochain.

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