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Judo : pour Clarisse Agbégnénou, la revanche est d’or

Jeux Olympiques de Tokyo 2021dossier
En 2016, lors des JO de Rio, la Française avait échoué en finale des moins de 63 kg. Ce mardi, elle s’est parée d’or, prenant au passage sa revanche sur la championne olympique en titre.
par LIBERATION
publié le 27 juillet 2021 à 11h45

C’était son Graal. La dernière médaille qui manquait à son impressionnant palmarès. Clarisse Agbégnénou a remporté ce mardi l’or olympique dans la catégorie des moins de 63 kg. La Française a battu en finale la Slovène Tina Trstenjak, celle-là même qui l’avait privée de titre il y a cinq ans au Brésil.

Cette médaille d’or vient s’ajouter à ses cinq titres mondiaux, cinq titres européens et éclipse sa médaille d’argent des Jeux de Rio-2016. Elle apporte à la France sa deuxième médaille d’or depuis le début des Jeux, la sixième au total. Pour l’heure, seuls le judo (Sarah-Léonie Cysique et Amandine Buchard en argent, Luka Mkheidze en bronze) et l’escrime (Romain Cannone en or, Manon Brunet en bronze) ont permis aux Bleus d’engranger.

Avant sa victoire en finale, la judoka française a fait des confettis de ses adversaires, notamment la Cap-Verdienne Sandrine Billiet expédiée par ippon en dix-neuf secondes. «Ben oui c’est du beau judo et j’aime ce sport. Juste, ça n’a pas assez duré. Mais c’est normal, moi je suis à vélo et elle, c’est une Porsche. Faut savoir apprécier son vélo et en même temps prendre du plaisir à regarder une Porsche. C’est magnifique…», a commenté cette dernière, interrogée par l’Equipe.

La porte-drapeau de la délégation française a ensuite battu facilement la Néerlandaise Juul Franssen et en demi-finale la Canadienne Catherine Beauchemin-Pinard.

En juin à Budapest, Clarisse Agbégnénou avait obtenu son cinquième titre mondial chez les moins de 63 kg. Cette nouvelle victoire lui avait permis de devenir la deuxième Française la plus titrée de l’histoire, devant David Douillet et ses quatre titres mondiaux, mais derrière Teddy Riner (10). «C’est vrai qu’on me compare toujours à lui, mais je suis juste moi, pas la “Riner au féminin”, balayait-elle l’été dernier, dans les colonnes de Libération. Je veux avoir les médailles qui me manquent, pas battre des records. J’ai envie d’autre chose dans la vie.»

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