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Audrey Fleurot maman à 38 ans : stop aux injonctions sur la maternité !

par Camille Sánchez ,
Audrey Fleurot maman à 38 ans : stop aux injonctions sur la maternité !© Stephane Cardinale - Corbis / GettyImages
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À l’occasion d’une interview accordée à nos confrères de Paris Match, Audrey Fleurot s’est livrée sur son rôle de mère et les injonctions liées à la maternité.

Maman d’un petit garçon depuis 2015, Audrey Fleurot s’est confiée dans les pages de Paris Match sur la pression exercée par la société sur le rôle de mère. “Il faut être courageuse pour dire non à cette injonction. La société renvoie l’idée qu’on ne peut pas être une femme complète sans être mère”, dénonce-t-elle. Si l’actrice est aujourd’hui une maman comblée, elle révèle que l’influence extérieure a quand même joué un rôle dans son désir de pouponner. “Je suis ravie d’être mère, je l’ai décidé ; mais on m’aurait dit que j’avais encore dix ans devant moi, je les prenais !”

Dans cet entretien sans tabou, elle raconte que certaines femmes lui ont déjà fait ressentir de la culpabilité lorsqu'elle leur a dit que son métier lui empêchait d'être tout le temps à la maison. Elle précise alors qu'en termes d'éducation, il n’y a pas un parent qui fait les choses mieux que l’autre. Non sans humour, elle est également revenue sur l’injonction au développement rapide des enfants. “Ils doivent sauter une classe, être bilingue à trois ans, faire cinquante activités, etc… Mon fils est monté sur un vélo à 5 ans et non à 4, et j’étais en panique”.

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Audrey Fleurot victime de harcèlement de rue

En se remémorant sa jeunesse, l'actrice a également raconté avoir été victime de harcèlement de rue. Une thématique qui lui tient particulièrement à cœur. “C’est un sentiment que j’ai toujours eu. Le mouvement #MeToo m’a fascinée parce que beaucoup d’hommes ont réalisé ce que toutes les femmes savent, mais n’avaient jamais dit : quand tu es une fille, tu te fais tout le temps agresser. Et tu dois trouver des parades”, explique-t-elle.

Parmi celles qu’elle utilisait plus jeune, la comédienne parle d’attacher ses cheveux, de mettre une capuche ou encore de troquer ses talons pour des baskets quand elle devait rentrer tard le soir. “J'ai commencé à faire du scooter à 20 ans parce que je n'en pouvais plus de me faire importuner dans le métro. À un moment, tu me demandais l'heure dans la rue, je sortais ma bombe lacrymo tellement j'étais traumatisée”, explique-t-elle. À partir du 2 septembre prochain, on la retrouvera sur TF1 dans la mini-série Mensonges, un thriller psychologique sur une affaire de viol.

Camille Sánchez
Journaliste société
Camille est une touche à tout qui adore varier les sujets, avec quand même une petite préférence pour tout ce qui concerne les droits des femmes, la santé et la …
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