Le déroulé des événements est notamment résumé par le quotidien Le Soir, qui y consacrait un dossier dans son édition du 23 octobre. À partir du 10 octobre, un message émerge sur Instagram : il appelle au boycott de deux bars du cimetière d’Ixelles, le quartier étudiant et festif qui jouxte l’université libre de Bruxelles. D’après le témoignage relayé par le compte “Féminisme libertaire Bruxelles” (@feminismebxl), deux jeunes femmes ont été droguées et violées par un serveur, contre lequel 17 plaintes auraient déjà été déposées.

Cette “story” Instagram est reprise massivement, et le compte voit affluer les récits d’événements semblables. “À partir de là, notre boîte de messagerie a été inondée de centaines de témoignages reprenant le même schéma”, indique @feminismebxl.

Des femmes racontant avoir été droguées, avec perte de connaissance, malaise, black-out et ajoutant avoir été victimes de violences et d’agressions sexuelles.”

“Onde de choc”

“Le GHB, drogue du viol, est dans le viseur”, relève Le Soir. De même que ces deux établissements, d