Le cortège a débuté vers 13h30 au Mont des Arts à Bruxelles pour passer devant le palais de Justice et la cathédrale Sainte-Gudule. Une autre manifestante exprime son mécontentement : "On en a marre de recevoir des coups, des insultes, des crachats, des menaces… Il faut vraiment que les hommes comprennent : arrêtez ! Si vous avez envie de vous défouler, allez faire du sport, mais ne vous en prenez pas au plus faibles."
Oppression sociale et économique
Les manifestant.e.s se plaignent aussi d’une oppression sociale et économique. C’est d’ailleurs dans ce cadre que la secrétaire d’État Sarah Schlitz a adopté un plan fédéral de lutte contre les violences de genre.
►►►A lire aussi : Compter les féminicides, éviter l’éducation genrée… Comment la Belgique compte lutter contre les violences de genre d’ici 2025
Céline Caudrion, porte-parole de la manifestation et coordinatrice nationale Vie féminine, nuance : "Les plans d’action nationaux contre les violences de genre existent depuis 2001 en Belgique. C’est vrai que c’est le plan le plus complet et le plus cohérent depuis le début, ce qui est positif. Mais il n’y a toujours pas de ligne budgétaire et on attend que les gouvernements des différents niveaux de pouvoir s’engagent et dégagent un budget pour ce faire. Ce ne sont pas des mesures plic ploc, plus symboliques qu’autre chose, qui vont permettre de faire avancer les choses."
La secrétaire d’État Ecolo, qui a également paradé ce dimanche à Bruxelles, rétorque : "Il y a bel et bien un budget pour la première fois", sans en mentionner le montant. "Ce plan est le plus ambitieux dont la Belgique ne s’est jamais doté. Il rassemble tous les niveaux de pouvoir confondus."