Sur Twitter, l'organisation militante Marriage for All Japan s'est félicitée de l'annonce de Yuriko Koike, tout en rappelant que la portée de ces certificats est symbolique et appelant le gouvernement à «se dépêcher» de reconnaître le mariage gay.
チリ!
— Marriage For All Japan – 結婚の自由をすべての人に マリフォー (@marriage4all_) 8 décembre 2021
性別で限定されることなく平等に結婚できる国がまた増えます!
ルビラル社会開発・家族相「きょうは歴史的な日。わが国は同性婚を認めた。愛は愛だと認め、正義と平等に向けて一歩前進した」
チリ議会、同性婚合法化法案を可決 大統領も署名の見通し https://t.co/yqCSaSIr4s
En effet, faute d'une législation nationale, l'utilité de ces documents locaux demeure très limitée, au-delà de simplifier parfois certaines démarches comme louer un appartement en commun ou être autorisé à rendre visite à son conjoint à l'hôpital. Très peu de couples gay au Japon se sont d'ailleurs procuré de tels certificats jusqu'à présent.
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Fumio Kishida réticent
Le Japon est le dernier pays du G7 à ne pas reconnaître le mariage pour tous, bien qu'une majorité de la population y soit désormais favorable, selon des sondages.
Le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) au pouvoir freine sur la question depuis des années, arguant que les unions de même sexe ne sont «pas prévues» par la Constitution, laquelle n'a jamais été amendée depuis son entrée en vigueur en 1947. Arrivé au pouvoir début octobre, le premier ministre Fumio Kishida se montre lui aussi réticent. En septembre, il avait dit n'avoir «pas atteint le point d'accepter» une évolution de la loi sur ce point.
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Une dizaine de couples homosexuels au Japon ont engagé depuis 2019 des actions en justice contre l'Etat pour obtenir une reconnaissance légale de leurs unions. En mars de cette année, ils ont obtenu une première victoire quand un tribunal de Sapporo (nord du Japon) a estimé que la non-reconnaissance du mariage entre personnes du même sexe était contraire à la Constitution, car celle-ci garantit l'égalité de tous les citoyens devant la loi.
Le Parlement chilien adopte le mariage pour tous
Mardi, un pays a rejoint la trentaine de pays au monde autorisant le mariage pour tous: le Chili. Le projet de loi avait été déposé devant le parlement en 2017 à l'initiative de l'ex-présidente socialiste Michelle Bachelet.
Dans une déclaration inattendue le 1er juin dernier, le président actuel, le conservateur Sebastian Piñera, qui achève son mandat en mars 2022, avait demandé au parlement de se saisir de ce projet de loi «avec la plus grande diligence».
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Le texte a été approuvé une première fois au Sénat le 21 juillet, puis par les députés le 23 novembre. Dans les deux chambres, où domine l'opposition, le texte avait obtenu la majorité, malgré le rejet de la droite au pouvoir. Des modifications sur certains articles ont entraîné une troisième et dernière procédure législative. Après un dernier examen du texte par une commission mixte composée de sénateurs et de députés, le Sénat a approuvé l'initiative par 21 voix pour, huit contre et trois abstentions. Dans la foulée, la Chambre des députés s'est immédiatement prononcée à 82 voix pour, 20 contre et deux abstentions. L'ultime étape désormais sera la ratification présidentielle et la promulgation par Sebastian Pinera de la loi qui permettra en outre aux couples homosexuels mariés d'adopter des enfants.