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Retrouvée par une joggeuse sur la plage de Sainte-Anne à La Tranche-sur-Mer (Vendée), la mâchoire, encore composée de dents intactes, semblait récente.
Après avoir été confiée à des militaires de la brigade vendéenne, les restes humains ont fait l'objet d'investigations pendant plus de deux ans.
Une mâchoire beaucoup plus vieille qu'on ne le pensait
Les premières constatations des enquêteurs faisaient état d'un squelette datant d'une trentaine d'année.
Confiée ensuite au laboratoire de Bordeaux, la mâchoire humaine a fait l'objet d'examens approfondis. Les chercheurs ont estimé que les ossements dataient de l'âge de Bronze (de 2700 à 900 avant J.-C), révèle le quotidien régional Ouest France.
Selon les scientifiques, les restes sont ceux d'une femme âgée entre 30 et 46 ans, qui aurait vécu, en 1480 avant J.-C environ.
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Cette mâchoire retrouvée par une joggeuse sur une plage de #Vendée n’a pas 30… mais près de 3 500 ans #LaTranchesurMer #LesSablesdOlonne #PaysdelaLoire @OuestFrance #agedebronze #archeologie #sousmarine @Drassm_Culture https://t.co/AbTOrQpxel
— Stéphanie Hancq (@Shancq) December 8, 2021
Comprendre l'origine de ces restes humains
L'enquête criminelle a été écartée par les militaires et la mâchoire confiée début décembre aux archéologues du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) de Marseille.
Les spécialistes vont étudier les dents qui sont "un os très dur alors que, souvent, les morceaux de squelettes sont moins bien conservés", a souligné Nathalie Huet, du DRASSM au quotidien.
Les recherches menées par les scientifiques devront permettre de définir si ces restes humains ont été amenés par le mer ou s'ils sont apparu à la surface suite à l'érosion des dunes.
