JUSTICEMorandini renvoyé en procès pour harcèlement sexuel et travail dissimulé

Jean-Marc Morandini renvoyé en procès pour « harcèlement sexuel » et « travail dissimulé »

JUSTICEL’animateur est déjà renvoyé en correctionnelle pour corruption de mineurs
Jean-Marc Morandini, lors de la conférence de rentrée de NRJ Group en 2019.
Jean-Marc Morandini, lors de la conférence de rentrée de NRJ Group en 2019. - ACau/SIPA  / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un nouveau procès pour Jean-Marc Morandini. L’animateur de télévision déjà renvoyé en correctionnelle pour « corruption de mineurs », sera aussi jugé pour « harcèlement sexuel » et « travail dissimulé » dans une autre affaire, a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV.

Dans une ordonnance datée du 23 décembre, dont l’AFP a eu connaissance, la juge d’instruction chargée des investigations a ordonné le renvoi de Jean-Marc Morandini devant le tribunal correctionnel de Paris pour « harcèlement sexuel » à l’égard d’un plaignant, et celui de sa société de production Ne Zappez pas ! Production pour « travail dissimulé » à l’égard de cinq plaignants.

Des castings pour une Web-série

La magistrate a en revanche ordonné des non-lieux pour « harcèlement sexuel » à l’égard de quatre autres plaignants. « Il y avait eu classement sans suite de cinq plaintes, là il y a un non-lieu pour 4 des 5 », a souligné Me Céline Lasek, avocate de l’animateur. Concernant la cinquième, « M. Morandini démontrera qu’il n’a pas commis de harcèlement devant le tribunal », a-t-elle ajouté.

En juillet 2016 dans Les Inrockuptibles, deux jeunes acteurs avaient accusé Jean-Marc Morandini, aujourd’hui âgé de 56 ans, d’avoir profité des castings réalisés pour une Web-série érotique baptisée Les Faucons pour les pousser à s’exhiber nus. Selon leurs témoignages, une personne se présentant comme « Catherine Leclerc » – en réalité M. Morandini sous pseudonyme – leur avait demandé avec insistance par courriel d’envoyer des vidéos d’eux nus et des scènes de masturbation.

Au total, cinq comédiens avaient porté plainte pour « harcèlement sexuel ». Ils avaient aussi dénoncé des faits de « travail dissimulé », la société de production n’ayant pas déclaré les acteurs auprès des organismes sociaux. Saisi de cette plainte, le parquet de Paris avait classé sans suite son enquête en décembre 2016. Mais les plaignants avaient obtenu en 2018 la reprise des investigations par un juge d’instruction.

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