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En Jordanie, une bagarre au Parlement lors d’un débat sur l’égalité hommes-femmes

Plusieurs députés se sont violemment opposés à l’introduction de la mention des « Jordaniennes » dans les « droits et devoirs des Jordaniens » de la Constitution.

Le Monde avec AFP

Publié le 28 décembre 2021 à 18h04

Temps de Lecture 1 min.

Des députés jordaniens se battent au sein du Parlement, le 28 décembre 2021.

Des députés jordaniens en sont venus aux mains, mardi 28 décembre, ce qui a entraîné l’interruption d’une séance du Parlement, lors d’un débat ayant trait à l’égalité hommes-femmes dans le cadre d’une réforme constitutionnelle.

Le gouvernement souhaite amender la Constitution, et notamment inclure la mention « Jordaniennes » dans le chapitre II, intitulé « droits et devoirs des Jordaniens », qui porte notamment sur l’égalité des droits des citoyens. Plusieurs députés se sont opposés à cette modification, la jugeant « inutile », selon la chaîne Al-Mamlaka, qui a retransmis la session.

« C’est “eib” pour nous d’ajouter le mot Jordaniennes », a dit notamment l’un d’eux, Raed Smeirat, employant un terme arabe connoté très négativement, lequel pourrait se traduire dans ce contexte par « honte » ou « déshonneur ».

Ces propos ont provoqué la colère du chef du Parlement, Abdelkarim Al-Daghmi, qui a réclamé des excuses à M. Smeirat. Un autre député, Suleiman Abou Yahya, a, de son côté, demandé à M. Al-Daghmi d’ajourner la session, mais celui-ci a refusé, s’attirant un « Tu ne comprends rien, toi ! » de la part de M. Abou Yahya. Le chef du Parlement lui a alors demandé de quitter la salle, à la suite de quoi une bagarre a éclaté entre plusieurs députés, selon des images diffusées en direct, alors que M. Al-Daghmi quittait l’assemblée. La session a finalement été reportée à mercredi.

Parmi les autres amendements constitutionnels qui doivent être débattus figurent la création d’un « Conseil de sécurité nationale » et la réduction de la durée du mandat du chef du Parlement, pour la faire passer de deux ans à une seule année. La Constitution, promulguée en 1952 par le grand-père du roi Abdallah II, a déjà été amendée vingt-neuf fois, les modifications passées ayant donné, selon des experts, plus de pouvoirs au roi, au détriment de la législature.

Le Monde avec AFP

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