La journaliste ukrainienne n'avait donné signe de vie depuis plus de sept jours.Son média indique, ce mardi, qu'elle a été libérée "de la captivité russe" et serait en route vers sa ville natale, Zaporizhzhia.
Elle a été libérée après sept jours de captivité. Arrêtée le 15 mars, à Berdyansk, dans le sud-est de l'Ukraine, la journaliste ukrainienne Victoria Roshchyna a été relâchée "de la captivité russe", indique son média Hromadske sur Twitter. Depuis le début de l'offensive de Vladimir Poutine, la reporter suivait les points chauds des affrontements dans le sud et l'est de l'Ukraine, où transitent la majorité des soldats russes.
Elle ne "pardonnera jamais la Russie"
Our journalist Victoria Roshchyna was released from Russian captivity. Now she is on her way to her hometown, Zaporizhzhia. She was captured on March 15 in the occupied Berdyansk pic.twitter.com/cwSt0A38sx — Hromadske Int. (@Hromadske) March 22, 2022
Sans nouvelle de sa part, son média avait "tout fait" pour la retrouver avant d'appeler la communauté internationale à se mobiliser. "Nous appelons les Ukrainiens, tout le monde, à nous aider à retrouver et à libérer Victoria Roshchyna", écrit-il sur Twitter. Dans un communiqué, l’ONG Kharkiv Human Rights Protection avait assuré qu'il était "très probable" que le Service fédéral de sécurité russe ait spécifiquement ciblé la journaliste. Pour Reporters Sans Frontières (RSF), sollicité par TF1info, il existait en effet "une grande probabilité" pour que la journaliste "soit détenue" par les hommes de Vladimir Poutine.
Quelques jours à peine avant sa disparition, la reporter ukrainienne avait publié sur Facebook un long message visant le pouvoir russe. Dedans, elle indiquait qu'elle "ne pardonnerait jamais la Russie" après avoir été directement attaquée par des chars marqués du Z.
Victoria Roshchyna "est maintenant en route vers sa ville natale, Zaporizhzhia". Mais avant cela, "des propagandistes russes ont publié une vidéo dans laquelle Victoria assure que les Russes lui ont sauvé la vie", continue son média sur Twitter qui suspecte la diffusion de cette vidéo comme condition de sa libération. "Victoria nous parlera des conditions réelles de captivité plus tard. Pour l'instant, elle reprend des forces", appuie-t-il.