Au Royaume-Uni, l’envoi de « dick pic » non sollicité est désormais puni par la loi

Désormais, les individus qui envoient des images obscènes non sollicitées à des inconnus en ligne risqueront jusqu’à deux ans de prison.

Publié le |Mis à jour le |Pour information, cet article a été écrit il y a 2 ans.

Est-ce la fin des « dick pics » sur les réseaux sociaux ? Le cyberflashing, qui consiste à envoyer des photos obscènes non sollicitées à des inconnus en ligne, est malheureusement le quotidien de nombreuses utilisatrices. Un acte désormais puni par la loi en Angleterre et au Pays de Galles.

Le cyberflashing est enfin reconnu aussi sérieux que s’exhiber dans la vraie vie. « Le prochain projet de loi sur la sécurité en ligne obligera les entreprises technologiques à empêcher l’utilisation de leurs plateformes pour commettre des actes ignobles de cyberflashing. Nous allons peser de tout notre poids sur les individus qui commettent ce comportement horrible », a déclaré Nadine Dorries, secrétaire d’Etat au Numérique, à la Culture, aux Médias et aux Sports, dans le gouvernement britannique de Boris Johnson.

Les criminels pourront écoper de deux ans de prison pour l’envoi d’une « dick pic », ces photos non sollicitées de sexe masculin. D’autres mesures devraient être dévoilées dans le cadre de la nouvelle version du projet de loi sur la sécurité en ligne, a précisé The Guardian.

Lutter contre la haine en ligne

Cette loi obligera les réseaux sociaux à mettre en place une meilleure modération pour lutter contre des contenus illégaux et inappropriés, aussi bien pour les utilisateurs et utilisatrices mineures que majeures. Les plateformes devront également s’attaquer aux escroqueries pour mieux protéger leurs usagers, tandis que les sites pornographiques devront veiller à mieux vérifier l’âge de leurs visiteurs.

Outre les photos indécentes non sollicitées, les messages haineux seront eux aussi dans le viseur. Les raids de haine, les fausses alertes à la bombe et autres messages menaçants tomberont aussi sous le joug de cette loi sur la sécurité en ligne. Une véritable avancée dans la lutte contre le cyberharcèlement qui a explosé ces dernières années, entre la multitude de réseaux sociaux et la crise sanitaire qui a augmenté le temps d’écran.

Les plateformes ne respectant pas à la loi pourront se voir infliger des amendes jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial, par Ofcom, le régulateur des communications.

(ETX Daily Up)

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