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Georges Tron, définitivement condamné pour viol, a été libéré de prison sous bracelet électronique

L’ex-élu Les Républicains (LR) était incarcéré à la prison de la Santé depuis le verdict de son procès en appel pour viol et agression sexuelle, en février 2021. Il a bénéficié d’un aménagement de peine.

Le Monde avec AFP

Publié le 06 avril 2022 à 14h15

Temps de Lecture 1 min.

Georges Tron, définitivement condamné pour viol, n’est plus en prison depuis le 29 mars, a fait savoir son avocat, MBertrand Burman, à l’Agence France-Presse, mercredi 6 avril. L’ex-élu Les Républicains (LR) était incarcéré à la prison parisienne de la Santé depuis le verdict de son procès en appel pour viol et agression sexuelle, en février 2021.

Grâce à un aménagement de peine, l’ancien maire de Draveil (Essonne) en est sorti le 29 mars sous bracelet électronique et est désormais libre de ses mouvements la journée, a précisé l’avocat, confirmant une information du journal Le Parisien.

« Sa libération est de droit, c’est la justice qui parle, mais on est inquiet de la place qu’il va prendre dans la majorité, il a une revanche à prendre », a déclaré François Damerval, élu (EELV) d’opposition à Draveil, évoquant la « grande influence » de Georges Tron, qui a dirigé la ville de 1995 à mai 2021. Aujourd’hui, M. Tron n’est plus conseiller municipal ni communautaire.

Instruction pour « subornation de témoin » toujours en cours

Au terme d’une procédure à rebondissements, Georges Tron et son ex-adjointe à la culture à Draveil, Brigitte Gruel, ont été reconnus coupables d’avoir imposé des attouchements et pénétrations digitales en novembre 2009 et janvier 2010 à une employée municipale, Virginie Ettel, sous couvert de séances de réflexologie plantaire.

Définitivement condamné à une peine de cinq ans de prison dont deux avec sursis après le rejet de son pourvoi en cassation, l’ex-secrétaire d’Etat avait dit en décembre son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). « Je réaffirme ici aujourd’hui (…) que je suis innocent des accusations portées contre moi », avait-il déclaré dans un communiqué de la mairie de Draveil, qu’il a dirigée de 1995 à mai 2021.

Dans son arrêt, la Cour de cassation avait estimé que la cour d’assises avait bien « caractérisé » les différents éléments « constitutifs des infractions dont elle a déclaré l’accusé coupable », ce que contestait M. Tron.

Par ailleurs, une instruction « pour subornation de témoin » est toujours en cours, a confirmé, mercredi, le parquet d’Evry. Dans ce volet, Georges Tron est soupçonné d’avoir fait pression sur Virginie Ettel lorsqu’elle avait dénoncé les faits de viol. Un non-lieu avait été prononcé en 2018, mais la chambre de l’instruction avait demandé de nouveaux actes d’enquête, relançant les investigations.

Le Monde avec AFP

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