La nouvelle maternité peut être la meilleure période d’une vie, mais peut aussi se révéler être une période de doutes et d’épuisement. Pour une partie des jeunes mères, elle peut mener au burn out parental. C’est le cas de 34% des femmes interrogées par l’Ifop pour le service de carnets de santé numérique Malo, dans le cadre d’une étude publiée le 5 mars. Dans l’échantillon –des mères d’enfants de 0 à 7 ans âgées de 24 à 45 ans–, 14% déclarent penser « être aujourd’hui dans une situation de burn-out parental », et 20% confient que « ce n’est pas le cas aujourd’hui » mais qu’elles ont « vécu une situation de ce type par le passé ».  Par ailleurs, 4 sondées sur 10 ne se sentent pas concernées mais sentent qu’elles pourraient « vivre une situation de ce type ».

Lire aussi >>  Dépression post-partum : une réalité pour 30 % des femmes et 18% des hommes, selon une étude

Des réseaux sociaux contradictoires et culpabilisants

Cette situation résulte de la solitude qu’une partie des femmes interrogées ressentent dans leur parcours maternel. Près de la moitié d’entre elles (43%) ne se sentent pas accompagnées au quotidien, et 70% d’entre elles « estiment passer trop –ou en tout cas, beaucoup– de temps à l’organisation du quotidien ». Elles évaluent leur charge mentale à 7,4/10, en moyenne. Un poids qui pèse sur les mères de tous niveaux de revenus.

Elles pourraient trouver du réconfort sur les réseaux sociaux, mais ceux-ci ne sont pas toujours bénéfiques. Les informations que les autres mamans postent sur les réseaux sociaux sont contradictoires pour 56% des sondées, et en font culpabiliser 45%. Pour un tiers des participantes à l’enquête, ces publications font même « plus de mal que de bien ».

Alors, comment faire pour leur faciliter le quotidien ? Les femmes interrogées demandent surtout de l’aide et du soutien (36%), puis du temps pour elles, leur famille et leur couple (19%). Des requêtes qui peuvent paraître anodines, mais qui changent la donne.