CYCLISMELes primes de la course féminine Paris-Roubaix nettement revalorisées

Paris-Roubaix : Les primes de la course féminine revalorisées, passent de 1.535 à 20.000 euros pour la gagnante

CYCLISMELes organisateurs de la course féminine Paris-Roubaix, dont le départ sera donné samedi, ont nettement augmenté les primes allouées aux coureuses par rapport à l’an passé
L'an passé, la Britannique Lizzie Deignan n'avait touché que 1.535 euros après sa victoire sur Paris-Roubaix.
L'an passé, la Britannique Lizzie Deignan n'avait touché que 1.535 euros après sa victoire sur Paris-Roubaix.  - ERIC LALMAND / BELGA / AFP / AFP
Aymeric Le Gall

A.L.G. avec AFP

Les organisateurs de Paris-Roubaix ont remis à niveau les primes allouées aux concurrentes de la deuxième édition par rapport à la course des hommes. Samedi, la lauréate de la course féminine recevra 20.000 euros, soit treize fois plus que les 1.535 euros versés en octobre dernier à la Britannique Lizzie Deignan, victorieuse de la première édition.

La dotation totale atteindra 50.000 euros, à mettre en parallèle avec les 90.000 euros de la course masculine dimanche (30.000 euros pour le vainqueur). « En 2021, nous nous étions basés sur le barème des prix de l’Union cycliste internationale pour les courses, au même niveau que le Tour des Flandres », a expliqué Franck Perque, le responsable de Paris-Roubaix Femmes, lors de la présentation de la course à Denain (Nord). « Le barème est resté le même mais nous avons décidé de l’augmenter ».

La parité économique gagne du terrain dans le vélo

Face aux critiques qui avaient déferlé sur les organisateurs en raison de la modicité des prix, ASO a souligné « être dans une logique économique pour installer la course de façon pérenne ». « Nous investissons en ce moment pour le cyclisme féminin, avec Paris-Roubaix Femmes et le lancement en juillet du Tour de France Femmes, en plus de nos courses habituelles comme la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège », a expliqué Thierry Gouvenou, directeur de course du Tour de France.

« Nous avons placé Paris-Roubaix Femmes le samedi pour avoir une compétition à part entière sur une journée. Cela engendre des coûts supplémentaires car il y a des économies d’échelle moindres mais la visibilité TV est nettement supérieure ». Paris-Roubaix rejoint ainsi le Tour des Flandres, dont la lauréate a reçu cette année une somme équivalente (20.000 euros), de surcroît identique à celle du vainqueur de la course des hommes. Dimanche dernier, la classique néerlandaise Amstel Gold Race a choisi aussi d’aligner à parité les prix pour les courses hommes et les femmes, à un niveau toutefois inférieur (16.000 euros pour les vainqueurs).

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