Le gouvernement d’Elisabeth Borne ne convainc pas la plupart des Français, lorsqu’il s’agit de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. 58% d’entre eux ne lui font pas confiance pour « lutter contre les agissements sexistes, le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles en politique », et ils sont quasiment la même proportion à leur faire « plutôt pas confiance » lorsqu’il s’agit de combattre les inégalités salariales entre femmes et hommes, d’après un sondage d’Ifop-Fiducial pour Sud Radio.

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La majorité des 1 008 personnes interrogées ne se fient pas non plus au gouvernement dans les luttes contre le harcèlement et les violences faites aux femmes dans l’espace public, le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail, les violences sexistes et sexuelles, puis les violences conjugales. À noter que les femmes leur font moins confiance que les hommes dans la grande majorité de ces catégories, ainsi que les 18-24 ans, les 50-64 ans et les chômeurs.

Edouard Philippe, personnalité qui inspire le plus confiance

S’ils ne fondent pas de grands espoirs dans les actions du gouvernement, ils ont plus foi en certaines personnalités politiques que d’autres. Ils ont le plus confiance en Edouard Philippe (44%), Elisabeth Borne (42%) et Marine Le Pen (41%). Chez les femmes, la Première ministre passe à la troisième place, et les deux autres se retrouvent en première place ex-æquo.

À noter que la leader du RN est la seule des trois à obtenir un indice de confiance négatif, puisque les sondés sont plus nombreux à ne pas lui faire confiance. Elle est surtout appréciée dans ce contexte par les personnes qui ne se disent « pas féministes » et les habitants de villes isolées. Chez les « très féministes » et plus de 65 ans, c’est la Première ministre Elisabeth Borne qui récolte le plus de suffrages. Quant aux personnes « assez féministes » et aux jeunes de 18 à 24 ans, ils font le plus confiance à Édouard Philippe. Du côté d'Emmanuel Macron, la moitié des Français (52%) déclarent lui faire « plutôt pas confiance ».