Le cancer du sein concerne 1 femme sur 8 en France
L'édition 2022 de la campagne Octobre Rose sera la 29e. Ce sera également l'occasion de porter le petit ruban rose contre le cancer du sein et de collecter des fonds afin de soutenir la recherche.
C’est le cancer le plus fréquent en France et c’est celui qui tue le plus de femmes et pourtant, un cancer du sein détecté tôt est guéri dans 90 % des cas. Cette année, la 29e édition d’Octobre Rose a lieu du samedi 1er octobre jusqu’au lundi 31 octobre.
Détecté tôt il est guéri dans 90 % des cas
Comme 1 femme sur 8 risques de développer un cancer du sein au cours de sa vie (60 000 nouveaux cas par an) il est primordial de connaître les signes d’alerte et de participer à un dépistage régulier. Le dépistage (qui est indolore) doit être réalisé par toutes les femmes tous les 2 ans de 50 à 74 ans.
S’auto palper les seins régulièrement
Le dépistage, c’est aussi s’auto palper les seins régulièrement et aller voir un ou une sage-femme, gynécologue ou médecin généraliste pour se faire palper les seins une fois par an.
60 000 nouveaux cas par an
Dans le cadre du dépistage organisé, la mammographie est totalement gratuite et prise en charge à 100% par l’Assurance maladie. Vous n’aurez pas besoin d’avancer de frais, il vous faudra simplement remettre votre bon de prise en charge qui accompagne la lettre d’invitation au médecin qui réalise l’examen médical.
Nouvelle thérapie
Depuis peu, un traitement (une thérapie ciblée anti HER2) est proposé pour les patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique dont la tumeur présente une protéine en très forte quantité, la protéine HER2. Ces patientes sont seulement 2 000 à 3 000 en France. Le professeur Fabrice André, de l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif, en parlait récemment sur Franceinfo : “Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’en fait, dorénavant, on peut construire ces médicaments à façon. Aujourd’hui, on s’intéresse à la protéine HER2, demain on va s’intéresser à une autre protéine, ça peut être TROP2, après-demain HER3, etc. Ça veut dire qu’aujourd’hui, ces anticorps conjugués peuvent marcher indépendamment de l’origine du cancer”.