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Un salarié d’Ehpad de 25 ans mis en examen pour le viol d’une octogénaire

Jeudi 20 octobre 2022, un jeune homme de 25 ans a été mis en examen pour le viol d'une patiente d'un Ehpad à Roanne (Loire). Laissé libre, il a nié le crime tout en évoquant "une envie", rapporte Le Parisien daté du même jour.

Les faits, s'ils sont avérés, sont sordides. Jeudi 20 octobre 2022, un jeune homme de 25 ans a été mis en examen pour le viol d'une résidente d'Ehpad de 81 ans, atteinte d'Alzheimer, à Roanne (Loire), rapporte Le Parisien du même jour. Laissé libre, ce salarié de l'Association d'aide à domicile en milieu rural était responsable de la toilette et de l'habillage de la victime présumée. Cette dernière est lourdement handicapée par la maladie et ne peut plus s'exprimer ni témoigner. Une information judiciaire a été confiée à un juge d'instruction de Saint-Étienne pour "viol et agression sexuelle sur une personne vulnérable". Une collègue de l'établissement pour personnes âgées a découvert dans la cuvette des toilettes un préservatif usagé, le 7 octobre 2022. Visiblement, la chasse d'eau du WC n'avait pas tout évacué, ce qui a permis de retrouver la piste de ce prestataire, grâce à l'identification de son ADN.

Le salarié évoque "une envie"

De son côté, le mis en examen a nié avoir violé l'octogénaire. L'homme incriminé "n'a pas le souvenir de s'être rendu coupable d'un viol", selon le procureur de la République de Saint-Étienne. D'après France Bleu, lors de sa première audition, l'homme incriminé aurait assuré s'être masturbé dans sa voiture avant de se rendre au sein de l'Ehpad et aurait ensuite jeté le préservatif usagé dans la chambre de la vieille dame. Il a fallu attendre 48 heures de garde à vue pour qu'il livre une tout autre version aux enquêteurs. Selon son récit, il aurait frotté son sexe sur les fesses de la victime puis éjaculé dans un préservatif, sur lequel l'ADN de la résidente malade a été retrouvé. L'intéressé a évoqué "une envie", sans que l'enquête n'ait encore déterminé s'il y a eu pénétration ou non. Pour l'heure, ce salarié inconnu de la justice est interdit d'exercer une activité professionnelle dans l'aide à la personne, de fréquenter à nouveau l'Ehpad en question et de rentrer en contact avec la victime. Le suspect est toujours présumé innocent dans l'attente du jugement par les autorités compétentes.

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