A secLa prison des femmes de Rennes privée d’eau potable et de douche

Rennes : La prison des femmes privée d’eau potable et de douche par une bactérie

A secDes relevés ont montré que l’eau du centre pénitentiaire était impropre à la consommation
Les détenues et agents pénitentiaires de la prison des femmes de Rennes sont privés d'eau potable depuis près de quinze jours.
Les détenues et agents pénitentiaires de la prison des femmes de Rennes sont privés d'eau potable depuis près de quinze jours. - F. Perry/AFP / AFP
Camille Allain

C. A.

La première alerte est tombée il y a une quinzaine de jours. Depuis cette date, les 200 détenues de la prison des femmes de Rennes n’ont plus le droit de consommer l’eau potable. Elles ne sont pas les seules concernées. Le quartier de semi-liberté où des hommes sont retenus est également concerné, tout comme le quartier de prise en charge de la radicalisation et les bureaux de la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire. Au total, 500 à 600 personnes ont été privées d’eau au plus fort de l’alerte. La raison ? L’eau est devenue impropre à la consommation en raison de la présence d’une bactérie, a appris 20 Minutes, confirmant une information de Ouest-France.

D’après la direction, l’alerte aurait été donnée après le dépassement des seuils de potabilité enregistré à l’occasion de tests qui sont régulièrement menés. « Il y avait une petite inquiétude. Par mesure de précaution, nous avons préféré interdire l’accès à l’eau potable partout. Depuis, nous avançons pas à pas pour identifier exactement le problème », explique la direction de l’établissement pénitentiaire, qui a distribué des bouteilles et mis à disposition des fontaines à eau.

Les responsables de la prison presque âgée de 150 ans ne s’inquiètent pas plus que ça, conscients que la vétusté des canalisations est probablement à l’origine de cette bactérie. Pour l’éradiquer, des traitements chimiques ont été réalisés dans les canalisations. Pendant cette période, les douches étaient également impossibles pour les détenues. La direction n’a pas relevé de cas de maladies liées à cette bactérie. L’eau n’est toujours pas potable et il faudra encore plusieurs semaines à l’établissement avant de retrouver un fonctionnement normal.

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