Twitter : Elon Musk envisage de sanctionner l’utilisation du mot « cisgenre »

Le milliardaire, propriétaire du réseau social, considère le mot « cisgenre » comme une insulte.

Elon Musk, patron controversé du réseau social Twitter et de Tesla. REUTERS/Gonzalo Fuentes/File Photo
Elon Musk, patron controversé du réseau social Twitter et de Tesla. REUTERS/Gonzalo Fuentes/File Photo

    Les utilisateurs de Twitter vont-ils encore subir une décision totalement arbitraire d’Elon Musk ? Le milliardaire, propriétaire du réseau social, a menacé de sanctionner les comptes qui utiliseront le mot « cis » ou « cisgenre ». Ce terme désigne « une personne dont l’identité de genre correspond au sexe qui lui a été assigné à la naissance », par opposition à transgenre, selon Le Robert.



    « Un compte qui harcèle un autre compte recevra, au minimum, des suspensions temporaires. Les mots « cis » ou « cisgenre » sont considérés comme des insultes sur cette plateforme », a écrit Elon Musk ce mercredi. Il réagissait au témoignage de James Esses, écrivain et « commentateur ».

    Après avoir dit sur Twitter qu’il ne souhaitait pas être défini comme « cisgenre », James Esses aurait reçu « une multitude de messages d’activistes trans » qui l’ont appelé « cissy », et ont affirmé qu’il était « cis », que « cela lui plaise ou non ». « Imaginez si les rôles étaient inversés », conclut-il dans son tweet.

    Malgré l’annonce d’Elon Musk, le terme « cisgenre » ne figure pour l’heure pas dans la politique de modération de Twitter liée aux contenus que la plateforme considère comme haineux, souligne BFMTV. Mais ce motif de sanction pourrait tout à fait rejoindre ceux concernant les insultes en fonction « de l’identité de genre ».

    Deux jours plus tôt, Elon Musk avait promis que Twitter respecterait la loi européenne dans la lutte contre la désinformation et la haine en ligne. Mais « on ne va pas être plus royaliste que le roi » et dépasser « les dispositions légales » en matière de censure et de liberté d’expression, avait-il nuancé. Le milliardaire avait souligné la difficulté de placer le « curseur sur ce qui est bon ou mauvais, acceptable » ou non.