Mabrouk, Slimani, Guirous, Bougrab : ces femmes contre les dérives de l'islam
ENQUÊTE - Elles sont jeunes, musulmanes. Françaises, nées en France ou pas. Et elles ont décidé, chacune à sa façon, d'écrire afin de dénoncer les dérives de l'islam. Plus qu'un phénomène éditorial, un engagement qui leur vaut pour certaines d'être insultées, menacées, poursuivies en justice, voire traitées d'islamophobes.
Il y a Leïla Slimani qui vient, après son prix Goncourt, de publier un livre Sexe et Mensonges . La vie sexuelle au Maroc (Les Arènes) ainsi qu'une BD sur la difficulté d'être femme au Maroc, manière détournée de remettre en cause, à travers le patriarcat, le poids de la religion dans la société marocaine. Il y a Jeannette Bougrab, combattante de la laïcité, qui vient d'écrire, depuis la Finlande, Lettre d'exil. La barbarie et nous (Les éditions du Cerf). Il y a aussi Lydia Guirous qui s'apprête à publier «Ça n'a rien à voir avec l'islam?» Face à l'islamisme, réveillons-nous, réveillez-vous! (Plon), parce qu'elle ne supportait plus d'entendre, attentat après attentat et alors que les revendications communautaristes gagnent du terrain, que «cela n'a rien à voir avec l'islam». Il y a aussi la journaliste Sonia Mabrouk qui a publié, avant l'été, un livre de conversation avec sa grand-mère tunisienne:Le monde ne tourne pas rond, ma petite-fille (Flammarion, mars 2017), où elle évoque pêle-mêle…
noivar
le
Des femmes exceptionnelles, je les admire, elles sont un exemple pour notre jeunesse. Bravo et respect mesdames.
La Scala
le
Bizarre que seules les femmes se manifestent contre les dérives de l'Islam. On aimerait que des hommes prennent aussi la parole.
MALOMICH
le
Il faut absolument protéger ces jeunes femmes courageuses et tout faire pour qu'elles puissent continuer à témoigner et s'exprimer!