C’est sous le nom de Nordahl Périnet que Nordahl Lelandais comparaît, mercredi 26 février 2025, devant la cour d’appel de Reims (la Marne) dans le cadre d’une affaire d’agression sexuelle sur sa petite cousine, alors mineure aux moments des faits présumés, qui remontent au 16 mars 2017, comme le révèle Ici Champagne-Ardenne (ex-France Bleu).
Accusé d'agression sexuelle lors d’un enterrement en 2017
Comme en première instance, ce procès se tient à huis clos.
Le maître-chien de 42 ans, déjà condamné à perpétuité pour les meurtres de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer, avait fait appel à sa condamnation à un an de prison. Cette peine avait prononcée en janvier 2024 à Charleville-Mézières (Ardennes).
Il est ici accusé d'avoir agressé sexuellement sa petite cousine, alors âgée de 14 ans en 2017, quelques semaines avant la disparition Arthur Noyer. Les faits se seraient déroulés au cours d'un enterrement. Selon le témoignage de la plaignante, Nordahl Lelandais se serait isolé avec elle, fille du défunt, lors des funérailles de ce dernier, pour profiter de sa détresse, puis l’enlacer et l’agresser sexuellement. Elle explique l’avoir repoussé.
L'accusatrice a aussi déclaré que Nordahl Lelandais l’a menacé de la tuer si elle parlait, renouvelant ensuite ses menaces par SMS. La jeune fille a finalement saisi la justice en 2019.
Dans cette affaire, Nordahl Lelandais est précisément poursuivi pour "agression sexuelle imposée à une mineure de moins de 15 ans" et "menace ou acte d’intimidation pour déterminer une victime à ne pas porter plainte".
Un changement de nom
Nordahl Lelandais nie ces accusations. En première instance, il n’avait pas formulé d’aveu. Il comparaît avec un nouveau nom de famille, changé auprès de l’été civil, après avoir choisi le nom de jeune fille de sa mère.
Pour rappel, l'ancien maître-chien avait été condamné en mai 2021 à vingt ans de prison pour le meurtre d'Arthur Noyer. L’année suivante, en février 2022, il a cette fois été condamné à la perpétuité pour l’enlèvement et le meurtre de Maëlys, 8 ans, lors d’un mariage organisé à Pont-de-Beauvoisin, en Isère.
D'après les informations d'Ici, l'homme incarcéré à la maison centrale d'Ensisheim (Haut-Rhin) est devenu père d'un petit garçon après le procès de 2024.