Tata Harper : rencontre avec la pionnière de la cosmétique écolo

Les influenceuses craquent pour ses flacons vert pomme bio et haut de gamme. Rencontre avec Tata Harper, créatrice de la marque du même nom et pionnière de la cosmétique «écolo-chic», à l'occasion de son spa à Paris

Tata Harper : rencontre avec la pionnière de la cosmétique écolo

    Pâturages

    «Quand j'ai développé ma marque, j'ai délaissé la ville pour passer du temps dans notre ferme du Vermont, aux États-Unis. Il y a beaucoup de ce lieu dans mes produits et pas uniquement certains ingrédients que nous cultivons sur place. Cela m'a donné l'espace mental pour concevoir une cosmétique bio et sophistiquée. Nous avons aussi converti l'ancienne exploitation laitière en usine. Tous les produits Tata Harper sont formulés, conditionnés et expédiés depuis le Vermont. Je ne conçois pas de travailler autrement, le cœur de ma marque bat là-bas et c'est important de garder un circuit court pour limiter au maximum notre impact environnemental.»

    Déclic

    «J'ai une formation d'ingénieure et je travaillais dans le développement immobilier quand on a diagnostiqué un cancer à mon beau-père. Très investie dans son suivi médical, j'ai beaucoup lu et ma famille a adopté un mode de vie beaucoup plus naturel : alimentation bio, sport, méditation... J'ai commencé à lire les étiquettes de mes produits de beauté et découvert un monde inconnu, à base d'agents de synthèse issus de la pétrochimie, de conservateurs potentiellement cancérigènes et autres substances controversées. Je ne voulais plus mettre tout cela sur ma peau, alors j'ai créé ma propre marque.»

    Racines

    «J'ai grandi en Colombie, entourée de femmes qui adoraient prendre soin d'elles. Ma grand-mère – à qui je dois mon surnom Tata (mon prénom est Graciela) – était la chef d'orchestre de ces parenthèses beauté qui animaient la maison. Tout ça a façonné ma vision du soin : c'est un plaisir essentiel, nécessaire. La cosmétique aide à s'aimer plus, à s'aimer mieux. Mon message aux femmes : prenez du temps pour vous !»

    Nature

    «On paye cher une crème contenant de la paraffine, matière première bas de gamme servie dans un flacon ostentatoire. Et on minimise le potentiel des actifs naturels, extraits avec un savoir-faire unique, dont les effets bénéfiques sont connus. Avec les bio- technologies, il y a encore tant à explorer ! On a souvent considéré le naturel comme rustique : j'ai voulu changer cette image.»

    Ses adresses fétiches à Paris