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"Girlboss" : 6 (bonnes) raisons de regarder la série inspirante de Netflix

NOUS L'AVONS VU - Inspirée de l'autobiographie de Sophia Amoruso, business woman derrière le site de fringues en ligne Nasty Gal, "Girlboss" est disponible dès le vendredi 21 avril sur Netflix.

"Girlboss", nouvelle série disponible sur Netflix dès le 21 avril
"Girlboss", nouvelle série disponible sur Netflix dès le 21 avril
Crédit : Netflix
Arièle Bonte
Arièle Bonte
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Inspirante, drôle, branchée, impertinente et nostalgique... Ne cherchez plus, on a trouvé LA série qui regroupe toutes ces qualités. Elle s'appelle Girlboss et vous pouvez la binge watcher sur Netflix dès aujourd'hui, ce vendredi 21 avril.

L'histoire (vraie) ? Celle de Sophia Amoruso, la vingtaine, une jeune femme un peu paumée dans la ville la plus cool des États-Unis (San Francisco, en Californie) mais dont la personnalité va lui permettre de faire décoller son empire : Nasty Gal, une entreprise bien réelle qui, même si elle a récemment fait faillite, a marqué toute une génération par son style irrésistible, audacieux, glamour et provoquant.

Avant d'être un (véritable) site de mode en ligne (dans lequel on peut encore aujourd'hui acheter des t-shirts à imprimés sexy, des chaussures en jean ou des vestes en cuir - vegan - rock'n'roll), Nasty Gal était une page E-bay sur laquelle la jeune Sofia revendait des pièces chinées dans les boutiques Vintage de San Francisco.

Girls a vu les deux premiers épisodes de cette série au destin prometteur. Un portrait de femme qui s'est faite toute seule, une bande-originale énergisante, des dialogues incisifs et un récit sur les prémices d'Internet comme outil d'émancipation professionnelle... Autant de (bonnes) raisons qui vont vous convaincre de plonger dans cet univers déjanté, adapté de #GIRLBOSS, l'autobiographie de Sophia Amoruso publiée en 2014. La preuve par 6. 

1. Une héroïne à qui on a envie de ressembler (même si elle est fauchée)

Sophia, avant d'être la patronne de Nasty Gal, n'était pas vraiment dans le coup. On est en 2006 et la jeune femme (interprétée par la géniale Britt Robertson) galère à garder un job, n'a pas une thune, et conduit au volant d'une voiture sur le point de sombrer.

Mais quoi qu'il arrive, même si son compte en banque est dans le rouge depuis un petit moment ou qu'elle semble seule au monde (pas de parents dans cette carte postale californienne), Sophia garde la tête haute. Un état d'esprit qui force l'admiration tant la jeune femme sort des sentiers battus.

Sophia a dû mal à trouver sa voie professionnelle, a compris que l'école, c'était pas pour elle (à quoi bon s'inscrire à l'université "alors que l’on peut apprendre les mêmes choses sur Internet', dit-elle dans le premier épisode), mais tient à son indépendance. "Je dois trouver un moyen de grandir sans devenir une adulte ennuyante", affirme-t-elle, non sans humour. 

Créative, drôle, qui a du répondant, Sophia est un fille qui, une fois qu'elle a trouvé sa voie, mettra toute son énergie pour faire décoller son affaire. À savoir, selon son point de vue, une façon de gagner de l'argent facilement, tout en restant allongée sur son canap'. 

2. Une succes story pour nous faire croire que tout est possible (ou presque)

Parce qu'elle a le flair pour dégoter les bonnes pièces, l'aplomb pour les acheter à bas prix, l'expertise pour leur redonner toute leur valeur, et l'habilité pour les revendre sur Internet, Sophia devient rapidement - sans même sans rendre compte - une brillante chef d'entreprise 2.0. 

Sorte d'adepte du do it yourself, Sofia a trouvé le moyen, grâce à son talent, un appareil photo et un ordinateur, le moyen de vivre de sa passion : la sape. Mais attention, la bande-annonce de la série le montre, rien n'est facile dans ce business : les doutes, le cyber-harcèlement, les fringues qui ne se vendent finalement pas... Lancer sa boîte ne se fait pas en un claquement de doigts et, aux dernières nouvelles, l'argent ne pousse toujours pas (encore moins en 2006) sur les arbres.

3. Une source d'inspiration (encore mieux que Pinterest)

Girlboss, c'est une histoire de réussite mais aussi et surtout une histoire de fringues. Comme dans un bon épisode de Sex and The City ou de Gossip Girl, le vêtement tient une place de choix dans la série. 

L'intrigue se déroule au milieu des années 2000 mais le moodboard de Girlboss serait probablement un mélange d'influences rock seventies et de gadget des années 2000. Normal lorsque l'on sait que Nasty Gal doit son nom à un album de la chanteuse de soul et de funk afro-américaine Betty Davis, sorti en 1975. 

Pantalon pattes d'éléphant, haut à frange, short en jean, bottes à talons hauts, beaucoup de vintage... Un épisode de Girlboss vaut toutes les recherches Pinterest du monde. Des éclats de rire en plus. 

4. Un réalisme sans tabou

Pour rester sur sa lancée, Girlboss n'échappe pas à sa petite histoire romantico-awkward. À la différence d'autres séries qui plongent dans le cliché, la créatrice (Kay Cannon, scénariste de Pitch Perfect) et productrices (dont Charlize Theron et Sophia Amoruso, herself) ont choisi de montrer un personnage sans tabou et donc, forcément cru, un poil vulgaire... Un peu comme dans la vraie vie, non ?

Dans le premier épisode, Sophia commence à coucher avec un garçon. Ce dernier lui demande une fellation. Elle refuse. Et ça s'arrête là. Il n'est ni insistant, ni énervé, ni déçu et passe à autre chose dans la plus grande des simplicités. Une scène de (non) sexe qui fait plaisir à voir dans une série de cette envergure : les femmes ont le droit de dire non, et il n'est jamais de trop de le rappeler une nouvelle fois. 

5. Un retour nostalgie au début des années 2000

Sophia a tout de la jeune femme connectée : elle pianote constamment sur son téléphone portable, utilise les ressources d'Internet pour s'instruire et se crée un véritable business en ligne. Comme beaucoup de jeunes femmes d'aujourd'hui. À quelques détails prêts : le téléphone de Sophia n'a rien de "smart" et l'écran de son Mac ressemble à un gros bonbon. 

Regarder Girlboss, c'est plonger 10 ans en arrière, là où la géolocalisation, Tinder ou les écrans plats n'existaient pas. Une douce nostalgie qui nous montre à quel point on a fait du chemin depuis, en terme de nouvelles technologies et qui raconte en quoi la ville de San Francisco a joué dans l'émergence d'entreprises du numérique telle que Nasty Gal. 

6. Une bande originale qui envoie du lourd

Ce retour en adolescence (ou en enfance pour les plus jeunes d'entre vous) est également appuyée par une identité sonore on ne peut plus musiciennes-badass-des-années-1990-et-2000. Exemples avec TKO, du groupe new-yorkais Le Tigre ou Rebel Girl de Bikini kill. Bref, la BO de Girlboss, une source à hymnes féministes qu'on aimerait inépuisable. Bonne écoute, et bon binge watching

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