Le valproate est la substance active de la Dépakine, un médicament notamment utilisé pour traiter l’épilepsie et les troubles bipolaires qui représenterait un danger pendant la grossesse pour les bébés exposés in utero. Avec son livre en forme de témoignage "Dépakine, le scandale" (éd. Robert Laffont), Marine Martin avait été l'une des premières à dénoncer cette omerta pharmaceutique. L'APESAC, son association d’aide aux victimes de la Dépakine lutte pour faire toute la lumière sur cette affaire. Depuis, les autorités sanitaires ont commencé à enquêter. Une étude de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et de l’Assurance-maladie fait état d’un bilan très lourd.
Anomalies neurologiques, génitales, malformations cardiaques et digestives… Depuis sa commercialisation en France en 1967, la molécule aurait causé entre 2150 et 4100 déformations congénitales graves. Parmi les risques de malformations les plus répandus, on trouve le spina bifida, une anomalie dans la fermeture du tube neural. Le risque est 18 fois plus élevé chez les enfants ayant été exposés à la Dépakine ou à ses génériques.
D’après ce rapport alarmant, le risque augmenterait en fonction des traitements et de leur posologie. En cas de traitement pour les troubles bipolaires, les risques sont doublés.
Les femmes enceintes traitées pour épilepsie pendant leur grossesse ont 4 fois plus de risques de donner naissance à un bébé souffrant d’une grave malformation.
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