Elles sont toutes scientifiques et veulent toutes lancer leur start-up. Voilà comment le Financial Times décrit ces femmes qui assistent au programme non mixte “EnterpriseWISE” de la Judge Business School de l’université de Cambridge.
L’université de Cambridge, une des meilleures pour les formations internationales, accueille chaque année près d’un quart de graduates européens (diplômés d’au moins une licence) dont 3 % de français.
Mise en place il y a cinq ans, EnterpriseWISE cherche à réduire l’écart du nombre d’hommes et de femmes entrepreneurs dans le domaine des sciences et des technologies. Selon Shima Barakat, docteur dans la recherche et conceptrice du programme actuel :
Environ 30 % des diplômés en Stim [Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques] de l’université de Cambridge sont des femmes. Mais parmi ceux qui vont lancer une entreprise, seulement 7 à 9 % sont des femmes.”
La formation de l’école de commerce de Cambridge met en lumière les réussites des femmes entrepreneurs et chercheuses, et aide les participantes à créer leur société et un réseau exclusivement féminin.
D’autre business schools proposent des programmes similaires aux États-Unis. C’est le cas par exemple de Babson College dans le Massachusetts, qui est doté d’un centre pour le leadership féminin et offre une bourse pour le domaine technologique, et de la Stanford Graduate School of Business en Californie, qui aide les scientifiques à commercialiser leurs innovations.
D’après Innovate UK, une agence gouvernementale britannique pour l’innovation, le manque de femmes dans l’entrepreneuriat scientifique ferait perdre chaque année 2 milliards de livres sterling (1,13 milliard d’euros) à l’économie nationale.
Fondé en 1888 sous le nom de London Financial Guide, un journal de quatre pages destiné “aux investisseurs honnêtes et aux courtiers respectables”, le Financial Times est aujourd’hui le quotidien financier et économique de référence en Europe. Il n’y a pas une institution financière ou banque digne de ce nom qui ne reçoive un exemplaire de ce journal britannique immédiatement reconnaissable à son papier rose saumon.
Racheté par le groupe japonais Nikkei en 2015, le “journal de la City” voit son nombre d’abonnés à l’édition papier s’éroder peu à peu, mais a dépassé 1 million d’abonnés numériques en 2022. Plus de la moitié de l’ensemble de ses abonnés résident hors du Royaume-Uni.
Plus de 600 journalistes répartis dans plus de 40 pays collaborent au titre.