Elles sont toutes scientifiques et veulent toutes lancer leur start-up. Voilà comment le Financial Times décrit ces femmes qui assistent au programme non mixte “EnterpriseWISE” de la Judge Business School de l’université de Cambridge.

L’université de Cambridge, une des meilleures pour les formations internationales, accueille chaque année près d’un quart de graduates européens (diplômés d’au moins une licence) dont 3 % de français.

Mise en place il y a cinq ans, EnterpriseWISE cherche à réduire l’écart du nombre d’hommes et de femmes entrepreneurs dans le domaine des sciences et des technologies. Selon Shima Barakat, docteur dans la recherche et conceptrice du programme actuel :

Environ 30 % des diplômés en Stim [Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques] de l’université de Cambridge sont des femmes. Mais parmi ceux qui vont lancer une entreprise, seulement 7 à 9 % sont des femmes.”

La formation de l’école de commerce de Cambridge met en lumière les réussites des femmes entrepreneurs et chercheuses, et aide les participantes à créer leur société et un réseau exclusivement féminin.

D’autre business schools proposent des programmes similaires aux États-Unis. C’est le cas par exemple de Babson College dans le Massachusetts, qui est doté d’un centre pour le leadership féminin et offre une bourse pour le domaine technologique, et de la Stanford Graduate School of Business en Californie, qui aide les scientifiques à commercialiser leurs innovations.

D’après Innovate UK, une agence gouvernementale britannique pour l’innovation, le manque de femmes dans l’entrepreneuriat scientifique ferait perdre chaque année 2 milliards de livres sterling (1,13 milliard d’euros) à l’économie nationale.