Les autorités de Téhéran affirment que la police ne procédera plus à l'arrestation de femmes qui violent le code vestimentaire imposé depuis la révolution iranienne de 1979.

Le quotidien réformiste Shargh a révélé, jeudi, que le chef de police de Téhéran Hossein Rahimi a déclaré que «celles qui ne suivent pas les règles vestimentaires islamiques ne seront plus conduites dans des centres de détention et des accusations ne seront plus déposées à leur endroit».

L'agence de presse Tasnim a mentionné que celles qui ne respecteront pas le code vestimentaire devront plutôt suivre une formation donnée par des policiers. Les «délinquantes» à répétition pourraient toutefois encore faire l'objet de poursuites.

Les jeunes Iraniennes tentent depuis de nombreuses années de repousser les règles vestimentaires qui leur sont imposées, en laissant quelques mèches de cheveux dépasser de leur hijab ou en portant du vernis à ongle, ce qui soulève l'ire des Iraniens conservateurs.