Et s’il suffisait de se débarrasser de tout ce qui est superflu, tant au niveau matériel que psychologique, pour trouver la sérénité et son moi-profond ? C’est le point de départ de bon nombre de nouvelles méthodes de développement personnel qui promettent quiétude, douceur de vivre et mode de vie en adéquation avec sa vraie personnalité.

C’est également ce que défend l’experte en bien-être Sioux Berger dans son nouvel ouvrage “Mon défi minimaliste”*, qui propose au fil des pages douze défis (de trente jours chacun) pour sortir de sa zone de confort, tout en désencombrant son corps, son esprit et son environnement. Et si le mode de vie minimaliste était la recette miracle du bonheur ?

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Le minimalisme pour désencombrer son environnement

Première chose qui vient à l’esprit quand on parle de minimalisme ? Le rangement et le tri de ses affaires. A l’instar de la méthode KonMari qui propose de ne garder ce qui nous provoque des émotions positives, le minimalisme préconise de ne garder que l’essentiel et de ne pas se laisser dépasser par l’accumulation massive de souvenirs et d’objets du passé.

Si cette étape porte avant tout sur une question matérielle et permet en premier lieu de gagner de la place de son appartement, elle a une incidence directe sur le moral et l’organisation. Un appartement “minimaliste” permet d’évoluer dans un cadre apaisé, un environnement positif et surtout de perdre moins de temps à chercher ses affaires.  

Less is more

Pour prouver ses dires, la spécialiste s’appuie sur “la légèreté des vacances” et le fait que, quand toutes nos affaires tiennent dans une valise, tout semble plus simple… même si évidemment sans les tracas du quotidien, avec ou sans affaires, la vie est de toute façon moins stressante.

Comment définir ce qui est “en trop” dans son environnement ? Selon l’experte, il faut préalablement décider de trier soit par univers, soit en fonction des émotions que les objets procurent ou encore en observant le superflu (en essayant de rajouter “trop” devant les objets afin de savoir si leur utilité est réelle ou non).

Devenir minimaliste pour alléger le poids de son propre esprit

Pour adopter le minimalisme comme mode de vie, il faut aussi savoir se libérer du poids de son esprit et de la culpabilité latente que l’on fait peser sur lui. C’est ce qu’explique Sioux Berger au travers de différents défis de 30 jours qui ont pour but de redonner confiance en soi, d’apprendre à s’aimer en se délestant des kilos que l’on juge superflus eux aussi, mais également en luttant contre les diktats de la beauté qui biaisent notre regard les corps.

Afin de se débarrasser du poids de notre propre esprit, il faut également se défaire des responsabilités qui pèsent sur lui en apprenant à dire “non” quand il le faut, apprendre à faire confiance (et ensuite à déléguer), s’ancrer dans l’instant présent pour se défaire de la culpabilité qui nous assaille et surtout apprendre à vivre dans la bienveillance.

Se délester du poids des autres

Troisième et dernière étape pour se décharger de ce qui pèse sur nos épaules ? En finir avec le poids “des autres”. Que ce soit au sein de sa propre famille ou avec nos amis ou collègues, on a tendance à intégrer et à “supporter” leurs attentes et leurs projections, qui nous entravent dans notre volonté de liberté et de minimalisme.

Ainsi, pour vivre dans le luxe de la simplicité, il faut apprendre à se détacher du regard des autres et de leurs jugements. De même avec les amis : au lieu de s’échiner à conserver toutes vos relations, privilégiez celles qui vous rendent vraiment heureux. Un travail à part entière pour savoir reconnaître vos vrais amis et se détacher de la pression de la société qui veut que l’on soit un animal social.

Dernier point et non des moindres, entamer une digital detox pour se libérer de l’anxiété générée par des réseaux sociaux et de l’addiction à l’information et aux relations sociales en ligne. Un superflu qui a une réelle incidence sur le moral.

Alors prête à relever le défi du minimalisme ?